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La vie après l’influence

Je vois bien en ce moment de subtils changements silencieux.

Je discute en DM avec d'autres créatrices de contenu qui me confient que leurs stats sont à la rue et qu'elles sont désespérées.

Mais personne n'ose en parler par peur d'effrayer les annonceurs.

J'en vois d'autres qui comme moi se livrent à un lent mais certain suicide d'influenceurs en parlant de tout et n'importe quoi et en disparaissant régulièrement...

Je sens se profiler un mouvement de calme, de sobriété, de sites restreints en accès et de petites communautés cachées en réaction à cette agitation et cette addiction toujours plus grande vers laquelle nous poussent tous les médias sociaux.

Je pense que ce métier de créateur de contenu est en train de muter brutalement, tout le monde le sait mais personne ne le dit, on la forme qu'on connaît actuellement va vraiment disparaître incessamment sous peu (des années qu'on l'annonce, là je pense qu'on y arrive pour une raison évidente)

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Solitude

J'ai connu une de mes premières expériences de solitude tardivement, à 26 ans.

Et ces premières soirées et nuits seule ont formé les premiers jalons de la quête de liberté dans laquelle je me suis lancée sans m'en rendre compte à l'approche de la trentaine.

Découvrir que je pouvais exister seule et aimer ça.

Découvrir que je n'avais pas besoin de mon conjoint pour me sentir en sécurité.

A l'époque je vivais avec lui depuis mes 19 ans, il était étudiant en pharmacie à l'hôpital et il allait devoir faire régulièrement des gardes de nuit.

Être seule, sans personne chez moi le soir ça ne m'était jamais arrivé de ma vie et j'étais pas du tout partante.

A l'époque j'avais une image complètement stéréotypée de la jeune femme seule chez elle : il n'y avait rien de pire que d'être une femme seule avec ses chats qui passe une soirée seule dans son appartement.

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Obéissance

Rien que le mot suffit à me faire grincer des dents.

Il faut dire que la définition n'a absolument rien d'engageant : action de se soumettre à quelqu'un en se conformant à ce qu'il/elle ordonne ou défend.

Désobéir a été la ligne de conduite que j'ai le plus empruntée durant toute mon enfanceet, si je me suis forcément calmée à l'age adulte, le terme désobéissance civile que je vois passer régulièrement dernièrement me parle énormément.

Car je sais qu'avoir recours à l'ordre et l'appel à l'obéissance est la voie de la facilité.

Je le sais car je m'y frotte quotidiennement - non sans mal - avec mon fils en essayant de ne pas y recourir dans mon éducation.

Et c'est très difficile d'élever un enfant sans lui demander d'obéir.

Alors comment je fais ?

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Tomber enceinte

Quand on a enfin décidé de se lancer avec mon mec ça m'a vraiment fait tout drôle.

J'avais 37 ans et ça faisait exactement 19 ans que je faisais attention à ne surtout pas tomber enceinte.

19 ans sans jamais faire la moindre incartade.

Jamais.

Non pas que j'ai manqué d'occasions de prendre des risques, des occasions j'en ai eu plein mais j'ai toujours dit stop par trouille de tomber enceinte.

Et malgré mon sérieux, je ne compte pas le nombre de fois où j'ai été persuadée d'être tombée enceinte et où ça m'a stressée à mort alors que non.

Cette peur, cette pression que je me suis collée pendant 19 ans...

... Et là pouf on arrête soudain de faire attention.

Je me suis vraiment sentie toute nue d'un coup, presque sans défense quand on s'est lancés.

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La journée parfaite

Hier j'ai enfin fait cette journée parfaite que je fantasme depuis plusieurs mois.

Rien de bien fou, une journée de travail assez simple mais que j'ai pimentée à peu de frais.

Et je voulais vous parler de ça parce que j'essaie en vain de comprendre pourquoi je suis incapable de sortir de mes petites habitudes qui me satisfont peu, me frustre et m'engluent dans un quotidien dont je n'ai pas envie.

Ce qui est totalement fou parce que j'ai la possibilité depuis plus de 10 ans de travailler exactement dans les conditions que je souhaite, j'ai ce pouvoir sur mes journées de travail, mais ma volonté s'en saisit assez rarement.

C'est comme si je m'étais auto-enfermée dans une tour d'où je contemple un monde qui m'est accessible mais que quelque chose d'invisible m'empêche de toucher...

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Ma tambouille de janvier & février 2023

Les mois de janvier & février ont été bigoût.

Pendant le premier j'ai ratrappé le retard que m'a fait prendre les vacances de noël, mais dans un petit ronron d'habitudes.

Pendant le deuxième je me suis échinée à comprendre un problème qui m'a totalement déprimée avec ma boutique...

Dans cet article tambouille ces mois ci il sera donc pas mal question de ma boutique.

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Tu fais jeune

"Tu as l'air si jeune, tu es rayonnante" c'est avec ces 9 petits mots que quelqu'un a répondu à une de mes dernières photos publiées sur Instagram.

J’ai longtemps accueilli ces compliments avec plaisir et je ne sais pas bien ce qui a changé chez moi mais je ne sais plus...

... si je dois m’en réjouir ou m’en inquiéter, trouver ça bienveillant ou désobligeant, prendre ça pour un compliment ou un avertissement…

J'ai eu 41 ans en décembre dernier et je ne vais pas vous mentir et vous dire que les années glissent sur moi en m'effleurant à peine, que je suis très heureuse et apaisée de vieillir, et que d'ailleurs je ne vieillis pas je mûris.

Non je vieillis et ça me fait chier !

Et comme on vit à une époque où il faut assumer pleinement tous ses défauts et être body positive, j'aimerais bien être elderly positive mais je ne le suis pas.

Et je culpabilise de ne pas avoir cette force morale damn ! 

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Nostalgique

Je suis depuis très longtemps fascinée par la nostalgie et ce que cet état peut provoquer en nous.

J’y pense très souvent, encore plus souvent depuis que je suis devenue parent : à chaque fois que je vis un moment agréable avec mon fils, quand je le regarde, quand je m’attendris, je ne peux m’empêcher de penser que…

…un jour je me remémorerait ces moments en éprouvant de la tristesse parce qu’ils seront derrière moi.

Parfois je le regarde et j’imagine qu’un jour il sera grand, qu’il partira vivre sa vie, et même si j’espère qu’il le fera heureux et confiant je ne peux pas m’empêcher de ressentir égoïstement un petit pincement au coeur à cette idée.

Oui mais voilà, je n’en suis pas encore à être nostalgique des années passées avec mon fils bébé car je me souviens également des difficultés qui allaient avec et je suis heureuse qu’on les ait dépassées.

Il peut m’arriver … Lire la suite...