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Laisseeez moiii glandeeer

C'est impossible quand tu es parent de te réveiller le matin en te disant "si je restais au lit à rien faire et que je mangeais que des céréales toute la journée ?"

Impossible également de décréter que ce week end c'est la flemme absolu sous un plaid à lire et regarder des films en mangeant des chocolats.

Non le week end tu dois :

  • aller chercher l'enfant qui t'appelle dès potron minet alors que la couette te serre dans ses bras amoureusement
  • lui préparer son petit déjeuner
  • l'habiller (enfin lui courir après entre chaque élément parce que tu es une sorcière et lui un lapin malin)
  • Goûter aux sandwich de pâté chocolat fraise qu'il te prépare dans sa mini cuisine
  • Aller te peler les fesses au parc en regardant le toboggan les yeux viterux
  • Prévoir les repas de la journée
  • Racheter tout ce qui manque dans le frigo
  • L'écouter taper sa symphonie des enfers sur son mini piano avec cendrillon
  • Faire des tour eiffel de Duplo et l'&… Lire la suite...

Jusqu’où ?

Depuis que je raconte ma vie sur les internets (since 2006) je me demande régulièrement ce que je veux/peux/dois raconter de ma vie.

C'est un curseur pas toujours facile à placer et j'ai pas arrêté de le bouger en fonction de mes envies, des périodes de ma vie, de mes proches, de l'époque aussi et de ce qu'on attend ou non de moi.

Par exemple je me rends compte que ce que je raconte aujourd'hui sur instagram serait beaucoup trop personnel pour mon blog de 2012 (où j'avais décidé de garder ma vie pour moi) mais pas spécialement pour mon blog de 2006 (où j'étais anonyme).

C'est pas toujours si évident de savoir ce qu'on peut raconter, ce qui relève vraiment de l'intime, de la sphère privée, du public.

On vit à une époque où absolument tout semble candidat à une publication.

Et fait avec plus ou moins de talent.

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La poupée en haut de l’escalier

Est-ce que vous avez un souvenir vraiment effrayant de votre enfance ?

Quelque chose qui a torturé votre imaginaire pendant de longues nuits sans sommeil à vous cacher sous la couette en vous recroquevillant pour que vos pieds ne s'approchent pas du rebord de cette barrière de coton et de plumes que vous aviez érigée entre cette atmosphère de possibilités et vous ?

Je ne compte pas ces nuits, il y en a trop eu.

J'ai eu des terreurs nocturnes jusqu'à mes 18 ans.

J'ai eu la trouille de trop de monstres et de créatures dont on n'aurait jamais dû me parler quand j'étais petite.

Quand j'y repense aujourd'hui et quand je vois comment j'essaie de protéger mon fils au maximum de ce qui pourrait l'effrayer à un âge où il n'a pas la capacité de gérer certaines informations, je me demande comment ça a pu arriver.

Et il y en a une en particulier à laquelle je peux encore penser aujourd'hui : la poupée de porcelaine habillée de bleu qui me regardait avec ses yeux ronds dans la maison chez mon père. Lire la suite...

Rêvasser

Quand j'étais petite on faisait un jeu avec ma soeur et ma mère tous les vendredi : on imaginait ce qu'on ferait si on gagnait au loto (parce que ma mère jouait héhé).

On y passait DES HEURES.

Et le truc qu'on aimait par dessus c'est décrire avec plein de détails la maison de nos RÊVES pièce par pièce, meuble par meuble et ce qu'on y ferait pour chaque occasion.

Je m'en souviens de cette maison qu'on imaginait, j'ai encore des images dans ma tête de ce grand grenier aménagé dans un style shabby chic avec plein de jolis lits alignés où on dormirait avec nos cousins.

Ce qu'on avait imaginé m'avait tellement marquée qu'il arrive parfois que j'y aille dans mes rêves : dans une maison pleine de pièces à l'infini avec ce grenier familial.

C'est mignon parce que maintenant que je suis adulte et que je connais le prix d'un aménagement , et du marché de l'immobilier je me rends compte à quel point nos rêves se bridaient eux même tellement on ne savait pas comment on fait pour dép… Lire la suite...

Le p’tit deuxième

"Alors vous l'avez prévu pour quand le 2e ?" ce n'est pas tatie Michelle ou l'épicière du coin qui m'a posé cette question l'an dernier mais la gynéco que j'allais voir pour un frottis.

La tournure de sa question m'a vraiment mise sur le cul.

Mais ça ne m'a pas empêchée de lui répondre du tac o tac : "déjà il faudrait savoir si j'en veux un deuxième".

C'est fou non ? Que les gens partent du principe qu'on va enchaîner comme ça les grossesses sans se demander une seule seconde si on en a envie, comme si c'était la seule voie possible.

Je suis ressortie de ce rendez vous énervée mais ça m'a travaillée.

Est-ce que j'en voulais moi un deuxième enfant ?

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Ma tambouille de septembre 2022

Ce mois de Septembre m'a fait beaucoup de bien : après l'été (absolument pas dignes de comptes rendus) où rien n'a avancé nulle part en terme de travail parce que les vacances scolaires et mes heures dans ma maison passées à frotter des poutres et nettoyer le carrelage j'ai enfin pu voir les choses prendre forme et se concrétiser : un premier week end dans ma maison en famille et le lancement de ma boutique.

Dans cet article tambouille ce mois ci il sera donc principalement question de ces aboutissements tant attendus depuis 1 an tout pile chacun.

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Moi aussi

C'est fou comme j'ai longtemps minimisé ce harcèlement constant que les hommes nous imposent.

J'avais intégré que c'était comme ça, qu'on n'y pouvait rien, et que le mieux que j'avais à faire c'était faire attention à mes fesses, sans quoi c'était un peu de ma faute.

"Rangez vos poules je sors mes coqs" comme on disait à la campagne...

Aujourd'hui je vois que mon regard à sérieusement changé là dessus : je ne tolère plus le moindre sifflement, le moindre regard déplacé, le moindre commentaire sur mon physique par la gent masculine.

Me too a 5 ans et même si la société à encore un long chemin à faire, je vois que l'esprit des principales intéressées évolue, on comprend mieux ce qu'on subit, on peut poser des mots dessus, on commence à avoir les arguments.

Ce qu'on nous faisait passer pour des blagues, de la gauloiserie, des compliments passe désormais pour ce que c'est : du harcèlement.

Et surtout je revois avec lucidit&ea… Lire la suite...

Voleurs

Hier j'ai dû expliquer à mon fils ce qu'était un vol, parce qu'il m'a demandé "maman il est où ton vélo ?" en rentrant de l'école.

Je lui ai dit que des gens l'avaient pris et qu'ils ne nous le rendraient pas, comme le voleur de pommes dans son livre taxi pouêt pouêt.

Alors il m'a regardé avec ses grands yeux noirs qui se sont remplis de larmes et il a pleuré.

Puis il m'a demandé si les voleurs avaient aussi pris son siège vélo, je lui ai dit oui, et il a pleuré de plus belle.

Je l'ai réconforté alors que j'étais moi même à deux doigts de craquer, je lui ai expliqué qu'on allait trouver une solution pour en racheter un en revendant des affaires, lui reprendre un siège d'occasion à quelqu'un et que j'allais recommencer à l'amener à l'école avec un vélo dès que possible.

Et je crois que le réconforter m'a mis du baume au coeur.

Parce que j'en menais pas large depuis 2h...

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Tu perds ton temps

J'ai beaucoup de mal aujourd'hui à m'ennuyer.

Même quand je vais aux toilettes deux minutes je prends mon téléphone pour "rattraper mon retard sur Instagram" (on est devenus fous sérieux...)

Tout nous pousse à rentabiliser chaque minute de notre vie, mais en nous trompant sur ce qui est du temps de qualité et ce qui ne l'est pas.

C'est pareil quand on s'occupe de ses enfants : il faudrait toujours faire quelque chose, les emmener voir un spectacle, faire une expo, un atelier éducatif.

Comme si ne rien faire à la maison c'était le degré zéro de la parentalité.

C'est comme ça que quand mon fils avait un an, stressée à l'idée d'être une mère trop paresseuse, j'avais acheté un livre "100 idées d'activités avec son enfant" (ou un truc dans le genre, j'ai plus le titre en tête).

En le parcourant j'ai réalisé qu'il y avait vraiment pas besoin d'avoir inventé l'eau chaude pour occuper un enfant car dans la liste d'idées il y avait : Lire la suite...