fbpx

Je te déteste

J'ai jamais vraiment été une blogueuse "feel good" comme disent les annonceurs vu que je râle H24 et je m'étonne de ne pas vous avoir encore soumis ma liste de Beatrix Kiddo.

Entendre par là des gens dont je ne cesserai jamais de me méfier et dont même aujourd'hui je serais capable de me venger.

Je sais pas si on a tous une liste noire, mais moi la mienne elle a commencé tôt et je trouve toujours fou à mon âge d'être encore capable de vous citer cette meuf qui m'a fait des crasses en terminale dedans.

Parce que je pense honnêtement pas être hyper rancunière : je passe facilement l'éponge quand quelqu'un présente des excuses sincères ou je me dis que certaines personnes sont bien tristes alors je les oublie.

Mais il y en a qui sont gravés dans ma mémoire pour toujours il faut croire.

Ce mec qui m'a attrapée par surprise à l'arrière de sa boutique, cette nana passée de fangirl à hater, celui qui a failli faire péter mon entreprise...

Lire la suite...

La marionnette

Il m'arrive parfois d'avoir des éclairs de lucidité, des instants où mon cerveau percute et où l'évidence me frappe à grand coup de poing dans le bide.

Souvent c'est une photo qui me révèle soudain cette évidence pourtant sous mon nez depuis le début.

Et alors je repense à ces films où les enquêteurs re-regardent inlassablement les mêmes images de la scène du crime jusqu'à y déceler LE détail qui change tout.

Oui, voyez vous pour les détails de ma petite vie tranquille je n'hésite pas à faire de grandes comparaisons, parce que pourquoi pas si j'ai envie de rendre ma vie palpitante ?

Notre oeil voit mais notre esprit nous trompe.

Parfois parce qu'il est occupé à autre chose, d'autres parce qu'il vit dans le déni.

"Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir" comme disait ma grand mère.

Et donc j'en viens au bout de cette interminable introduction à la dernière photo qui m'a révélé l'amère vérité qu… Lire la suite...

La pire copine de la terre

Quand j'ai rencontré mon mec je pense que j'aurais pu avoir la palme de la pire copine de la terre tellement j'ai été nulle avec lui.

A l'époque j'avais assez peu d'empathie et je comprenais pas trop les sentiments des autres.

Et si fort heureusement j'ai beaucoup appris avec lui et suis devenue, je pense, une bien meilleure personne à son contact, quand on s'est connus c'était pas la même limonade.

Lire la suite...

La parenthèse

Quand je suis tombée enceinte, un sentiment étrange et inattendu s'est imposée à moi...

...j'étais surprise parce que c'était bête et méchant, et ça ne me ressemblait pas.

Une idée qu'on retrouve dans des discours d'extrême droite à laquelle je m'attendais vraiment pas, dans MA tête.

Et j'avais beau lutter contre cette idée totalement grotesque, c'était ce qui me venait parfois à l'esprit sans crier gare (de façon pas ultra consciente mais quand même)...

...me faisant me sentir totalement merdique.

Il a fallu que j'attende l'après grossesse et les 2 premières années de mon fils pour que je repense à tout ça au fil de mes lectures sur la maternité et le féminisme pour comprendre...

Lire la suite...

Material girl

Hier j'ai enfin franchi le pas ! Mais ça m'a fait tout drôle de contempler ce que je venais de jeter à la poubelle et tout ce que ça symbolisait.

Un étrange mélange de : "mais pourquoi tu l'as pas fait plus tôt ?" et de "vraiment t'es sûre ?"

J'ai dû rester 10 secondes silencieuse à tenir le bac de recyclage ouvert en contemplant ce tas, pensant à tout ce que ça représentait et le "mais pourquoi tu l'as pas fait plus tôt" a pris le dessus, je l'ai refermé sereine.

J'avais mis tout ça dans des boîtes il y a 3 ans pour les conserver précieusement.

Mais à l'aube d'un nouveau déménagement il m'a soudain semblé évident que je ne déplacerais pas ces cartons et leur contenu une nouvelle fois.

Lire la suite...

Ma tambouille de juin & juillet 2023

Les mois de juin & juillet ont été assez courts car j'ai très peu travaillé en juillet, enfant sans école oblige j'ai été au régime minimum à traiter seulement mes projets rémunérateurs, laissant le reste de côté (ma boutiiique)

Les projets qui me font vibrer ont encore très peu avancé faute à mon activité Un Beau Jour (a.k.a la plus rémunératrice) qui a pris encore toute la place.

Lire la suite...

Superstitions

La première fois que j'ai pris conscience de mes petites superstitions c'était pendant ma grossesse.

Avant j'étais convaincue d'être quelqu'un de totalement cartésien qui ne croit en rien et je pensais que les superstitions n'étaient ni plus ni moins de l'obscurantisme.

Oui j'ai longtemps été vraiment sans concessions et gavée de certitudes, et je vois avec bonheur que j'ai perdu de cette rigidité ces 5 dernières années (non pas que je suis devenue sage, c'est la parentalité qui à assoupli mes lignes à grands coups de pieds aux fesses).

Il faut dire que j'avais rencontré assez peu de difficultés dans ma vie, et même une en particulier : le désespoir.

C'est le désespoir qui m'a fait entrevoir mes propres superstitions et comprendre que j'en avais plein et ce depuis de nombreuses années.

Lire la suite...

Ces petits gêneurs…

Les enfants sont trop souvent considérés comme des sous-citoyens, des gêneurs qu'on peut exclure en toute impunité de certains lieux de vie, des personnes qu'on peut humilier ou malmener pour leur bien.

Et depuis que je suis parent je suis venue ajouter un paquet de pancartes à lever régulièrement pour réclamer leur droit d'exister, d'être imparfaits, des petits êtres en devenir qui ont plus besoin d'accompagnement que de brimades.

Les enfants font partie de notre société, et ils ont le droit d'y exister dans toute leur imperfection.

On n'imaginerait pas exclure ou mépriser "les vieux" comme on voit les gens régulièrement exclure ou mépriser les enfants...

... Et soyons honnêtes avec leurs mères au passage.

Lire la suite...

Mes privilèges

Je suis convaincue que c'est primordial dans la vie de prendre conscience de ses privilèges.

Moi qui me revendique féministe je ne peux pas ne pas regarder mes privilèges en face, ce serait beaucoup trop hypocrite de ma part.

Et quand j'y pense, le petit côté entre soi hyper clos dans lequel j'ai longtemps évolué dans le milieu de l'influence, et tous ces petits privilèges que j'ai eu me mettaient parfois assez mal à l'aise.

Et même si il était difficile de dire non à ce genre des expériences luxueuses, des cadeaux et des invitations gratuites (parce que tout le monde aime avoir des privilèges.), parfois il y a eu comme un petit arrière goût amer et j'ai vraiment eu envie de regarder mes pompes.

Moi qui n'ai pas été élevée dans l'idée que ce genre de chose m'étaient dues je crois que je n'ai jamais pu me vautrer dedans sans de temps en temps me dire que c'est complètement injuste.

Comme dans ces événements...

Lire la suite...