Les étoiles polaires
Vous vous êtes déjà demandé ce qui reste de ceux qui ne restent pas ? Parfois, ce sont des objets — un livre annoté, une…
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Auteur/autrice : eleonorebridge
Vieille truie de tes morts
"Incroyable comme tu fais pas ton âge vieille truie de tes morts 🖕"
A chaque fois que je parle de la lourdeur des commentaires sur mon âge même pour l'apparent compliment "tu fais pas ton âge" c'est la même chose. La haine.
Et j'ai beau savoir que les hommes qui commentent avec cette bêtise nauséabonde sont des pauvres petites choses bien plus terrifiées que moi par la vie et étouffés par leurs idées étriquées de la vie ça m'atteint parfois.
Et même si je sais que ces mecs sont cons comme des bites, c'est quand même la voix d'une grosse majorité.
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Novembre : les mecs et la honte
Il semblerait que les choses bougent un peu pour moi cet automne ;)
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Let it go
"Depuis que j'ai commencé les heels je me sens belle et cool, ça me donne envie de faire plus de choses rien que pour moi même"
Je ne sais plus sous quelle vidéo de danse (les heels c'est de la danse un peu sexy sur talons) j'ai lu ce commentaire mais il a grave fait tilt dans ma tête.
Parce que c'est exactement ce que je pense depuis que j'ai commencé à vraiment progresser en roller et je ne réalisais pas à quel point ça m'apportait psychologiquement parlant sur mon rapport à moi même et la façon dont je me perçois.
Si j'ai la confiance dans mon travail et dans mes choix aujourd'hui c'est en grande partie parce que j'ai été reconnue, primée, validée, légitimée par tout un tas de gens.
Ça m'a aidée à reconnaître ma valeur.
Je dois ma confiance à cette constante validation des autres sur internet et parfois je me demande qui je serais sans.
Si demain je fermais tout, si je n'avais plus cette dose de likes que je reçois depuis si longtemps que je ne sais p… Lire la suite...
Ils se marièrent…
Je parlais avec un ami récemment des livres que j'ai écrits et combien j'ai dééééétesté ce travail avec des éditeurs (j'en parlais en détail là).
En plus de ce travail peu gratifiant, j'ai conclu par : en plus ils sont nazes ces livres...
...ils sont tous sur le mariage.
Et je vais vous dire ce que je n'ose dire publiquement depuis des années...
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Et crac !
Mercredi, je suis tranquillement installée dans ma chaise, un thé chaud fraîchement préparé sur la table devant moi, je suis bien à l'aise dans mon gilet pilou XXL et mes chaussettes douillettes, j'enchaîne les stories avec mon index droit sans prêter attention à ce qui commence à monter en moi.
Je fais ça tous les matins, c'est un petit rituel, c'est rare qu'on voit arriver un mauvais coup dans une situation de la vie quotidienne non ?
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Son petit monde intérieur
L’autre jour, mon fils était dans le jardin, en pleine conférence animalière sur les coccinelles-lionnes-dragons (oui, parce que dans son monde, les coccinelles font partie des…
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Ces hommes qui m’expliquent la vie*
*Titre emprunté à Rebecca Solni
« Toutes les femmes savent de quoi je parle. C'est cette arrogance qui leur met des bâtons dans les roues, quel que soit le domaine; c'est ce qui les empêche de prendre la parole ou d'être entendues quand elles osent le faire(…). C'est ce qui nous habitue à douter de nous, à nous limiter tout en entretenant dans le même temps l'excès de confiance infondé des hommes. »
Avant de ne travailler quasiment qu'avec des femmes par exemple, j'ai eu droit à noooooombre de conseils de mecs qui n'avaient pas la moitié de mes connaissances, et je restais polie.
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Quel talent !
J'adore ça, j'adore être une petite souris dans les process créatifs des autres, ça me passionne, mais à une condition...
...qu'on me parle des moments de doute, des difficultés, de la réalité qui se cache aussi derrière ce que certains appellent "le génie".
C'est assez rare d'avoir accès à ça, quand les gens parlent publiquement de leur travail ils parlent assez rarement des difficultés rencontrées, genre les vraies difficultés.
Ces moments où une immense barrière se dresse, où on veut tout arrêter...
Etant moi même dans une grande phase de doute, de remise en question et de recherche d'identité au delà de "Eleonore Bridge" ça me fait un bien fou de voir ce que les autres vivent en coulisses.
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Lettre à l’ado que j’étais
Je te vois en pleurs sur ton lit, ce lit calé dans un coin de la pièce pour te bâtir ce semblant de forteresse dont tu as tant besoin pour dormir la nuit sans te réveiller en sueur alors que tu as déjà 14 ans.
Au dessus de ce lit il y a les posters que ton père et propriétaire d'un vidéo club t'a donnés : Titanic parce que tu l'as vu 3 fois en 3 jours, et Pulp Fiction parce que c'était cool d'aimer Pulp Fiction et que tu n'aspires qu'à une chose : être une fille cool.
Les murs de la chambre sont jaunes : des rayures jaunes et grises sur la partie basse, une frise en bois essence chêne puis jaune jusqu'au plafond.
Un petit morceau du papier peint manque, parce que, toi qui fais si attention à ton mur tu viens d'arracher une page de magazine que tu avais collée là.
On y voyait 4 mannequins hilares, en petite culotte et en T-shit qui sautent sur un lit en lançant des oreillers, sur leurs T-shirt on pouvait lire "A part ce T-shirt j'ai rien à me mettre".
Et ce jour là tu en as eu marre
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