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Ces petits gêneurs…

Les enfants sont trop souvent considérés comme des sous-citoyens, des gêneurs qu'on peut exclure en toute impunité de certains lieux de vie, des personnes qu'on peut humilier ou malmener pour leur bien.

Et depuis que je suis parent je suis venue ajouter un paquet de pancartes à lever régulièrement pour réclamer leur droit d'exister, d'être imparfaits, des petits êtres en devenir qui ont plus besoin d'accompagnement que de brimades.

Les enfants font partie de notre société, et ils ont le droit d'y exister dans toute leur imperfection.

On n'imaginerait pas exclure ou mépriser "les vieux" comme on voit les gens régulièrement exclure ou mépriser les enfants...

... Et soyons honnêtes avec leurs mères au passage.

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Mes privilèges

Je suis convaincue que c'est primordial dans la vie de prendre conscience de ses privilèges.

Moi qui me revendique féministe je ne peux pas ne pas regarder mes privilèges en face, ce serait beaucoup trop hypocrite de ma part.

Et quand j'y pense, le petit côté entre soi hyper clos dans lequel j'ai longtemps évolué dans le milieu de l'influence, et tous ces petits privilèges que j'ai eu me mettaient parfois assez mal à l'aise.

Et même si il était difficile de dire non à ce genre des expériences luxueuses, des cadeaux et des invitations gratuites (parce que tout le monde aime avoir des privilèges.), parfois il y a eu comme un petit arrière goût amer et j'ai vraiment eu envie de regarder mes pompes.

Moi qui n'ai pas été élevée dans l'idée que ce genre de chose m'étaient dues je crois que je n'ai jamais pu me vautrer dedans sans de temps en temps me dire que c'est complètement injuste.

Comme dans ces événements...

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Le repas de famille

Je ne sais pas si vous aviez des petites traditions familiales quand vous étiez enfant et auxquelles vous repensez avec nostalgie.

Moi c'est le déjeuner du dimanche chez mon arrière grand père puis mes grands parents.

Ce qui est totalement fou parce que quand j'étais gamine je DÉTESTAIS ça.

Comment je suis passée de ce sentiment à la nostalgie ?

L'enfance, cet immense syndrome de Stockholm.

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Le dîner

La semaine dernière je me suis rendue à un petit événement que je fuis habituellement et ce depuis de nombreuses années : un dîner mondain.

A une époque j'étais très souvent invitée à des soirées mondaines et ça avait quelque chose de flatteur pour l'égo d'être sur des listes à ces événements où les gens ont été triés sur le volet et de faire partie des "happy few".

Jusqu'à ce que minuit sonne et que je réalise un jour que dans la vie je préfère largement rigoler dans ma chambre avec mes copines souris que minauder au bal dans une robe magique.

J'ai déserté ces événements pendant des années, jusqu'à la semaine dernière...

...où j'ai déroulé ma stratégie de survie pour ne pas mourir de honte seule avec mo verre ou ne pas mourir d'ennui coincée dans une conversation barbante (ma phobie sociale n°1)...

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Autruche

Il y a 10 ans quasi tout pile j'ai amorcé un changement qui peut sembler un peu anodin mais qui a pas mal changé ma vie : j'ai appris à attendre.

J'ai appris tout doucement les 5 premières années

et tout s'est accéléré ces 5 dernières années parce que j'ai traversé un paquet de grosses galères bien vénères qui m'aident aujourd'hui à relativiser et à me dire que tout va bien se passer.

Genre attendre 3 jours interminables de savoir si oui ou non je vais devoir subir une interruption de grossesse avec accouchement et tout le tintouin (A.K.A l'horreur absolue)...

...je pense que ça transformé n'importe quelle attente de 2h de massacre des 4 saisons de Vivaldi au téléphone avec une administration en charmant petit concert.

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Ce que veulent les lecteurs

J'aime bien comme ce titre sonne comme celle qui va vous révéler le secret de ce que les gens veulent lire alors que je me pose constamment la question...

Quel titre putaclic mes amis...

Avant que je crée cet espace, mon blog était passé par un point mort : je ne savais plus ce que vous aviez envie de lire, ni ce que j'avais envie d'écrire, j'étais complètement perdue.

Et même si on va dire qu'aujourd'hui j'avance malgré ce questionnement permanent, globalement je le fais en avec beaucoup de doutes et d'incertitude.

Comment j'imagine, comment je ponds, et comment je maintiens la tension pour que vous ayez envie de me lire et pourquoi régulièrement je fatigue ?

Voilà ce qui se passe en coulisses...

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La folle

Pendant très longtemps ne pas être et ne pas faire comme tout le monde m'a placée du mauvais côté de la barrière.

Enfant on a instinctivement envie de faire partie du troupeau sans avoir la tête qui dépasse, puis ado on voudrait carrément se transformer en caméléon.

Moi j'avais beau avoir envie d'être comme tout le monde je crois que j'en étais tout bonnement incapable et j'étais pas du genre à me recroqueviller quand on me rejetais mais plutôt à rebondir contre le mur.

Et j'ai pas trop changé aujourd'hui je crois qu'il suffit qu'on critique ce que je fais pour que je le revendique haut et fort, d'autant qu'avec l'âge j'en ai carrément plus rien à cirer de ce que pensent les autres des décisions que je prends (hormis bien sûr les gens qui comptent pour moi et qui me veulent du bien).

Après avoir été harcelée pendant 3 ans à l'école primaire par profs et élèves j'ai décidé en entrant au collège que c'était termin&eacut… Lire la suite...

Ma tambouille de avril & mai 2023

Les mois de avril & mai ont été comme les précédents : hyper frustrants et il s'est passé assez peu de choses sur ma partie entrepreneur.

D'ailleurs si je repousse depuis des mois le moment de faire ce bilan au point de traiter deux mois en même temps en témoigne : ça me mine et je préfère faire l'autruche.

Les projets qui me font vibrer n'avancent pas faute à mon activité Un Beau Jour (a.k.a la plus rémunératrice) qui a pris toute la place dernièrement.

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En traversant le miroir

J'ai raconté plusieurs fois comment la petite chenille que j'étais s'est transformée en papillon en 2011, un an après mon arrêt de la pilule.

A chaque fois j'ai raconté un peu comment je me suis sentie différente, plus aventureuse, prête à manger la vie, comme si, en découvrant soudain mon potentiel, j'avais cassé les murailles que j'avais érigées autour de moi grâce à mon couple pour me protéger du monde extérieur.

Un an après avoir arrêté la pilule j'ai lâché mon job pour devenir entrepreneuse, je suis partie en Australie au bout du monde puis j'ai quitté mon mari.

Le tout en moins de 6 mois.

Ce que je raconte beaucoup moins c'est le petit papillon certes très décidé mais un peu paumé que j'étais quand je suis sortie de ma chrysalide.

J'étais ultra sûre de moi et animée d'une espèce de puissance que je n'avais jamais connue dans ma vie.

Mais soyons honnêtes je me suis un peu saoulée au nectar et j'aurais pu m… Lire la suite...