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Mon petit confort

Pendant longtemps je me suis vue comme quelqu'un de sauvage, qui se moque totalement de son petit confort, eho je suis pas une pantouflarde moi ça va pas ou quoi ?

L'idée du confort, ou peut être juste le mot "confort" m'a toujours fait un peu peur, on ne dit pas que pour avancer il faut sortir de sa zone de confort ?

Je ne sais pas pourquoi j'avais cette idée de moi : dans ma tête j'étais toujours cette enfant qui passe son temps en forêt pleine de boue, à grimper aux arbres, construire des cabanes et à courir avec les chiens que je n'étais plus depuis belle lurette.

C'était un idéal resté bien accroché à mon esprit alors que je vis depuis 20 ans dans des petits appartements parisiens bien douillets que j'aménage et décore avec soin et dans lesquels j'aime avant tout rester ne rien faire sous un plaid en buvant du thé.

Je suis plus proche de Dolorès Umbrage qui habille son bureau de tapis, de rideaux et de napperons que de Hagrid dans sa hutte...

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La journée parfaite

Hier j'ai enfin fait cette journée parfaite que je fantasme depuis plusieurs mois.

Rien de bien fou, une journée de travail assez simple mais que j'ai pimentée à peu de frais.

Et je voulais vous parler de ça parce que j'essaie en vain de comprendre pourquoi je suis incapable de sortir de mes petites habitudes qui me satisfont peu, me frustre et m'engluent dans un quotidien dont je n'ai pas envie.

Ce qui est totalement fou parce que j'ai la possibilité depuis plus de 10 ans de travailler exactement dans les conditions que je souhaite, j'ai ce pouvoir sur mes journées de travail, mais ma volonté s'en saisit assez rarement.

C'est comme si je m'étais auto-enfermée dans une tour d'où je contemple un monde qui m'est accessible mais que quelque chose d'invisible m'empêche de toucher...

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Nostalgique

Je suis depuis très longtemps fascinée par la nostalgie et ce que cet état peut provoquer en nous.

J’y pense très souvent, encore plus souvent depuis que je suis devenue parent : à chaque fois que je vis un moment agréable avec mon fils, quand je le regarde, quand je m’attendris, je ne peux m’empêcher de penser que…

…un jour je me remémorerait ces moments en éprouvant de la tristesse parce qu’ils seront derrière moi.

Parfois je le regarde et j’imagine qu’un jour il sera grand, qu’il partira vivre sa vie, et même si j’espère qu’il le fera heureux et confiant je ne peux pas m’empêcher de ressentir égoïstement un petit pincement au coeur à cette idée.

Oui mais voilà, je n’en suis pas encore à être nostalgique des années passées avec mon fils bébé car je me souviens également des difficultés qui allaient avec et je suis heureuse qu’on les ait dépassées.

Il peut m’arriver … Lire la suite...

Le moment magique

Pendant très longtemps j’ai fait ou dit les choses comme elles me venaient, je suivais mon flux de pensée comme ça sans trop réfléchir.

Pour moi c’était une façon naturelle de faire les choses et je n’y avais pas apporté plus de réflexion que ça.

Mais j'ai changé ça au contact de mon mec ces 10 dernières années et quand une situation ou une parole me gonfle j’agis complètement différemment, et surtout je ne dis que rarement quelque chose DANS L’INSTANT.

Pour tout un tas de situation il existe un moment opportun : pour parler à quelqu'un, pour envoyer un email, pour descendre les poubelles.

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Mes préjugés

Des préjugés à la con sur les autres j'en ai plein.

Des généralisation abusives comme on entretient tous parce que ça nous fait gagner du temps et parce que souvent notre cerveau a besoin de ce genre de certitudes pour ne pas se perdre en interrogations permanentes.

Je sais par exemple que pour beaucoup je suis la parisienne BOBO.

Quand je vais dans le sud c'est comme écrit sur mon front.

Pourquoi apporter de la nuance à ça en disant que je suis née et que j'ai grandi à la campagne, que je porte assez mal le "bourgeoise" dans BOurgoise BOhème en venant d'une famille plutôt ouvrière et artisane ?

Pourquoi faire ça à une époque où non seulement on a des préjugés comme c'est le cas depuis des millénaires dans notre société...

...mais où en plus on a BESOIN d'entretenir l'image pleine de préjugée que les autres se font de nous pour atteindre la bonne cible sur Instagram.

J'entretiens malgré moi depuis des années cette image que les gens se fon… Lire la suite...

Trésors perdus

Vous aussi vous avez des petits objets hérités des êtres chers que vous avez perdus qui semblent sans valeur mais en ont une immense pour vous ? Ou bien des situations où ils popent instantanément dans votre mémoire avec une image bien précise d'eux ?

De ma grand mère maternelle que j'aimais tant j'ai récupéré très peu de choses, rien de grande valeur pécuniaire : 5 petits objets pour être plus précise, mais ces 5 petits objets représentent très fort celle qu'elle était pour moi.

Il y a d'abord ce coquetier fendu avec des motifs rouges et bleus.

Il est très ordinaire, je pense que personne ne s'arrêterait sur ce coquetier en se disant qu'il est magnifique.

Et malgré ce que cet objet représente à mes yeux j'ai décidé que ce serait le coquetier de mon fils. Moi j'en utilise un autre.

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Réveillon

Le réveillon et moi c'est un peu je t'aime et je te déteste depuis toujours.

Un coup je trouve détestable ces moments où il faut ABSOLUMENT s'amuser et avoir un événement génial de prévu pour avoir l'impression de compter dans ce monde.

Un coup je me vautre dans la fête de la façon la plus totale avec robe à paillettes, cotillons, cocktails, danses toute la nuit avec plein de photos ostentatoires postées sur facebook pour montrer à la face du monde que j'ai une vie.

Ce matin j'ai repensé à tous mes réveillons.

Et c'est fou car j'en ai vécu une petite quarantaine depuis ma naissance et quand j'y réfléchis très fort il doit y en avoir à peine 5 dont je me souviens vraiment.

Les mauvais et les bons, les autres sont partis aux oubliettes de ma mémoire.

Mais ceux qui me reviennent en premier sont le meilleur et le pire.

En commençant par le pire des pires...

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La poupée en haut de l’escalier

Est-ce que vous avez un souvenir vraiment effrayant de votre enfance ?

Quelque chose qui a torturé votre imaginaire pendant de longues nuits sans sommeil à vous cacher sous la couette en vous recroquevillant pour que vos pieds ne s'approchent pas du rebord de cette barrière de coton et de plumes que vous aviez érigée entre cette atmosphère de possibilités et vous ?

Je ne compte pas ces nuits, il y en a trop eu.

J'ai eu des terreurs nocturnes jusqu'à mes 18 ans.

J'ai eu la trouille de trop de monstres et de créatures dont on n'aurait jamais dû me parler quand j'étais petite.

Quand j'y repense aujourd'hui et quand je vois comment j'essaie de protéger mon fils au maximum de ce qui pourrait l'effrayer à un âge où il n'a pas la capacité de gérer certaines informations, je me demande comment ça a pu arriver.

Et il y en a une en particulier à laquelle je peux encore penser aujourd'hui : la poupée de porcelaine habillée de bleu qui me regardait avec ses yeux ronds dans la maison chez mon père. Lire la suite...

Rêvasser

Quand j'étais petite on faisait un jeu avec ma soeur et ma mère tous les vendredi : on imaginait ce qu'on ferait si on gagnait au loto (parce que ma mère jouait héhé).

On y passait DES HEURES.

Et le truc qu'on aimait par dessus c'est décrire avec plein de détails la maison de nos RÊVES pièce par pièce, meuble par meuble et ce qu'on y ferait pour chaque occasion.

Je m'en souviens de cette maison qu'on imaginait, j'ai encore des images dans ma tête de ce grand grenier aménagé dans un style shabby chic avec plein de jolis lits alignés où on dormirait avec nos cousins.

Ce qu'on avait imaginé m'avait tellement marquée qu'il arrive parfois que j'y aille dans mes rêves : dans une maison pleine de pièces à l'infini avec ce grenier familial.

C'est mignon parce que maintenant que je suis adulte et que je connais le prix d'un aménagement , et du marché de l'immobilier je me rends compte à quel point nos rêves se bridaient eux même tellement on ne savait pas comment on fait pour dép… Lire la suite...

Voleurs

Hier j'ai dû expliquer à mon fils ce qu'était un vol, parce qu'il m'a demandé "maman il est où ton vélo ?" en rentrant de l'école.

Je lui ai dit que des gens l'avaient pris et qu'ils ne nous le rendraient pas, comme le voleur de pommes dans son livre taxi pouêt pouêt.

Alors il m'a regardé avec ses grands yeux noirs qui se sont remplis de larmes et il a pleuré.

Puis il m'a demandé si les voleurs avaient aussi pris son siège vélo, je lui ai dit oui, et il a pleuré de plus belle.

Je l'ai réconforté alors que j'étais moi même à deux doigts de craquer, je lui ai expliqué qu'on allait trouver une solution pour en racheter un en revendant des affaires, lui reprendre un siège d'occasion à quelqu'un et que j'allais recommencer à l'amener à l'école avec un vélo dès que possible.

Et je crois que le réconforter m'a mis du baume au coeur.

Parce que j'en menais pas large depuis 2h...

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