fbpx

Les “mardis n’importe quoi”

Depuis que je suis devenue freelance je m'astreint à une rigueur de fer pour travailler.

C'était ma trouille numéro 1 avant de quitter le salariat : ne pas réussir à m'obliger à m'y mettre quotidiennement, me retrouver à regarder des séries dans mon canapé H24 en jogging et finir sous les ponts...

Hahaha c'est mon ptit côté drama de la meuf qui a tout le temps des trouilles enfantines totalement irraisonnées à propos du travail et de l'argent.

Vous voyez, je suis plutôt du genre hyper carrée, je me tiens à tous mes engagement et le travail quotidien avec objectifs à remplir est une obligation pour moi depuis que je suis à mon compte.

Je ne déroge presque jamais à aucune de mes règles de boulot, c'est un truc sur lequel je suis totalement control freak.

J'ai tenu et tiens toujours mes blogs sans jamais faillir : c'est un véritable sacerdoce de publier à intervalle fixe pendant des années sans jamais s'arrêter, mais j'ai toujours aimé cet engagement.

Mieux je peux… Lire la suite...

La justicière masquée

J'ai une passion honteuse et secrète (bon là plus secrète du coup) pour la rédaction d'avis google...

Oui, parfois quand la coupe est pleine je poste des avis bien sentis sur Google : ils sont soit dithyrambiques, soit assassins, jamais entre deux.

Du spa crado, au cabinet de dentiste l'arnaque, à l'hôtel 5* aux cloisons en carton, je m'en donne toujours à coeur joie : c'est toujours dur mais juste, et je me dis que ça pourra toujours servir à quelqu'un pour lui éviter de se faire arnaquer.

Et puis je sais que ça peut avoir un véritable impact donc parfois le seul moyen de se faire entendre quand tu t'es plaint sur place et qu'on t'a répondu un vague "oui oui" agacé c'est un avis Google (ou tripadvisor, ou mieux : les deux !)

Je vous rassure hein, j'en use avec parcimonie, c'est pas moi que vous verrez mettre 0 étoiles sur la fiche d'un produit avec la mention "nul, la poste a mis 8 jours à me livrer" (on voit pas le rapport Michel).

Il faut vraiment que la coupe soit pleine, que le service coûte cher et que &cc… Lire la suite...

Avec des “si”

J’ai longtemps été du genre à ressasser, refaire le match, rejouer des conversation jusqu’à l’écoeurement, imaginer comment les choses auraient pu tourner différemment dans ma vie après un moment charnière.

Un truc qui me vient de la famille parce qu’on ressassait pas mal les vieilles histoires le dimanche chez nous.

Et aussi de l’adolescence quand j’ai découvert Retour vers le futur et pris conscience de tout ce qu’un petit événement peut changer dans la vie.

Ensuite il y a eu “L’effet Papillon” et un paquet de films et de livre sur ce sujet des myriades de fils que tire le destin avant de se figer sur un dessin.

Parce que ça a commencé à m’obséder.

M’obséder tant et si bien que ça m’a paralysée dans nombre de mes choix.

Lire la suite...

Colère noire

Devant mon écran d'ordinateur j'ai soudain mon champ de vision qui se rétrécit, je n'entends plus vraiment ce qui se passe autour de moi, mon rythme cardiaque s'accélère, ma mâchoire se crispe.

En lisant l'e-mail que j'ai sous les yeux je ne le sais pas encore mais j'entre peu à peu dans la plus grande colère que j'ai jamais connue.

Une colère qui a commencé dans un silence assourdissant et que j'ai dû étouffer chaque jours pendant un bon mois pour garder la tête claire et ne pas faire quelque chose qui pourrait me porter préjudice alors que j'étais déjà la victime de la bêtise et la malveillance de quelqu'un.

J'ai frappé l'auteur de ce mail mille fois dans mon esprit, je l'ai insulté comme personne dans mes rêves, je lui ai écrit des réponses d'une violence inouïe qui ont toutes finies à la corbeille.

Je l'ai haï tellement fort qu'aujourd'hui encore j'ai les poings qui se serrent en repensant à lui.

On ne m'avait encore jamais attaquée ainsi alors que j'&eacut… Lire la suite...

Ne me contredisez pas

Depuis que je m'exprime en ligne j'en ai vu des vertes et des pas mûres : derrière un écran et sur un clavier les langues se délient et c'est la porte ouverte à tous les débordements.

Je crois sans mentir m'être malheureusement mangé plus de murs dans la tronche et de propos violents que d'argumentaires contraires mais polis et sagement argumentés.

Et ça m'a rendu allergique et très intolérante à la contradiction non mesurée.

Trop je crois...

Lire la suite...

C’est un hérisson…

Vous êtes plutôt du genre à vous montrer immédiatement sous un jour sympathique à de nouvelles connaissances ou bien vous jouez les chats méfiants et distants en attendant d'en savoir plus ?

Vous savez là quand ils s'approchent sur le bout des pattes, reniflent votre main en tendant le cou avant de repartir en courant au fond de la pièce.

Moi j'ai dépassé le stade du chat depuis longtemps je crois, depuis l'enfance je suis plutôt dans le clan des hérissons :

Quand je rencontre quelqu'un je me roule en boule et je sors les pics bieeeen avant de montrer mon ventre tout doux.

Et il faut s'y piquer avant que je me métamorphose comme par magie en une personne joyeuse et pleine d'entrain...

Lire la suite...

Un odieux personnage

Vous avez déjà dû témoigner contre quelqu'un pour un procès ? Moi oui, et j'en menais pas large.

Je me souviens avoir relu mon témoignage en tremblant un peu : je me demandais les conséquences qu'auraient ce papier que je venais de remplir sur moi, sur ma vie.

Et si il m'arrivait quelque chose ?

Mais celui contre je témoignais était une personne violente je le savais, et la personne pour qui je témoignais en avait fait salement les frais.

Je savais que rien n'était vraiment anonyme dans un procès, les avocats ont les pièces, les personnes impliquées dans l'affaire également...

Et si il voulait se venger contre moi ?

Voilà tout l'histoire de l'odieux personnage contre qui j'ai témoigné un jour...

Lire la suite...

Passions honteuses

Goûts douteux, passions inavouables ou honteuses... Je pense ne pas être la seule à avoir longtemps eu des loisirs risibles pour la majorité des gens pour absolument aucune raison valable.

Mais aujourd'hui, je crois qu'on est entrés dans une ère où il est possible de se trouver des hobbies sur mesure parce que plus aucune activité ne se terre dans des sous sols à l'abri des censeurs du cool et du bon goût.

Ou alors c'est moi qui avec l'âge n'en ai plus rien à faire de ce que pense les autres de mes activités extra scolaires ?

Non je ne pense pas, j'ai le sentiment qu'actuellement n'importe quel sujet de niche trouve son audience parce qu'on est tellement submergés de contenus généraliste en ligne qu'il faut se frayer un petit chemin de traverse quelque part pour trouver son public.

La nécessité de se tailler une part de marché pour les entreprises à multiplié les possibilités et ouvert un paquet de perspectives en matière de centres d'intérêts.

Vous l'avez senti vous le vent du… Lire la suite...

Le mal du siècle

Lundi soir je me suis écroulée dans mon lit à 21h pendant que mon mec couchait le petit. Il est possible que je me sois endormie avant mon fils.

Pour une petite chouette qui aime le soir et la nuit comme moi, qui n'est jamais couchée avant 23h voire 1h c'est un un événement exceptionnel.

Mais j'étais dans un état d'épuisement total.

Je n'avais pourtant pas couru un marathon...

...j'avais juste reçu un coup de pression et de stress intense comme rarement j'en ai eu ces dernières années (et pourtant dieu sait si depuis 3 ans la parentalité c'est souvent du stress à pleine balle).

Mais le petit événement qui m'est tombé dessus a suffi à me mettre par terre...

Lire la suite...

La danse du ventre

Ça fait quelques mois qu'il est apparu sans crier gare, lui qui m'avait toujours épargnée...

Je croyais que je passerais toujours au travers, que je resterais toujours sensiblement la même.

C'est suffisamment difficile d'apprendre à composer avec ses défauts non ?

Alors quand ils commencent à disparaître de notre esprit parce que l'âge (et la sâââgesse bien sûr) nous aide à les envoyer balader c'est pas pour que d'autres rappliquent comme si on avait fait de la place pour eux.

Mais en fermant ce short adoré, oublié et retrouvé au fond de mon placard il n'y avait aucun doute possible : j'avais pris du ventre.

Pas la petite brioche mignonne sur laquelle Fabienne disserte pendant 5 minutes dans Pulp Fiction, que j'ai toujours eue et qui ne m'a jamais posé de problème (sauf quand on me demandait inlassablement si j'étais pas enceinte sous TOUTES mes photos en maillot de bain sur mon blog).

Non : du bon gros ventre qui m'empêche de fermer mon short adoré, oublié et retrouv&e… Lire la suite...