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Passions honteuses

Goûts douteux, passions inavouables ou honteuses... Je pense ne pas être la seule à avoir longtemps eu des loisirs risibles pour la majorité des gens pour absolument aucune raison valable.

Mais aujourd'hui, je crois qu'on est entrés dans une ère où il est possible de se trouver des hobbies sur mesure parce que plus aucune activité ne se terre dans des sous sols à l'abri des censeurs du cool et du bon goût.

Ou alors c'est moi qui avec l'âge n'en ai plus rien à faire de ce que pense les autres de mes activités extra scolaires ?

Non je ne pense pas, j'ai le sentiment qu'actuellement n'importe quel sujet de niche trouve son audience parce qu'on est tellement submergés de contenus généraliste en ligne qu'il faut se frayer un petit chemin de traverse quelque part pour trouver son public.

La nécessité de se tailler une part de marché pour les entreprises à multiplié les possibilités et ouvert un paquet de perspectives en matière de centres d'intérêts.

Vous l'avez senti vous le vent du… Lire la suite...

Le mal du siècle

Lundi soir je me suis écroulée dans mon lit à 21h pendant que mon mec couchait le petit. Il est possible que je me sois endormie avant mon fils.

Pour une petite chouette qui aime le soir et la nuit comme moi, qui n'est jamais couchée avant 23h voire 1h c'est un un événement exceptionnel.

Mais j'étais dans un état d'épuisement total.

Je n'avais pourtant pas couru un marathon...

...j'avais juste reçu un coup de pression et de stress intense comme rarement j'en ai eu ces dernières années (et pourtant dieu sait si depuis 3 ans la parentalité c'est souvent du stress à pleine balle).

Mais le petit événement qui m'est tombé dessus a suffi à me mettre par terre...

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La danse du ventre

Ça fait quelques mois qu'il est apparu sans crier gare, lui qui m'avait toujours épargnée...

Je croyais que je passerais toujours au travers, que je resterais toujours sensiblement la même.

C'est suffisamment difficile d'apprendre à composer avec ses défauts non ?

Alors quand ils commencent à disparaître de notre esprit parce que l'âge (et la sâââgesse bien sûr) nous aide à les envoyer balader c'est pas pour que d'autres rappliquent comme si on avait fait de la place pour eux.

Mais en fermant ce short adoré, oublié et retrouvé au fond de mon placard il n'y avait aucun doute possible : j'avais pris du ventre.

Pas la petite brioche mignonne sur laquelle Fabienne disserte pendant 5 minutes dans Pulp Fiction, que j'ai toujours eue et qui ne m'a jamais posé de problème (sauf quand on me demandait inlassablement si j'étais pas enceinte sous TOUTES mes photos en maillot de bain sur mon blog).

Non : du bon gros ventre qui m'empêche de fermer mon short adoré, oublié et retrouv&e… Lire la suite...

La malade imaginaire

Hier je suis allée passer une mammographie.

Parce que j'ai eu 40 ans en décembre et que ma gynéco m'avait vivement conseillé d'aller en faire une quand j'aurais passé cet âge fatidique.

Rien de bien méchant.

Et pourtant sur le chemin du centre d'imagerie qu'elle m'avait recommandé je me suis fait des films.

Je me fais tout le temps des films quand il est question de santé et que je fais des examens même quand ce n'est qu'un contrôle de routine.

Mon coeur bat toujours la chamade dans les salles d'attente médicales.

Je dirais pas que je suis hypocondriaque mais je suis limite...

Je m'en souviens comme si c'était hier : à 11 ans j'ai vécu pendant 1 an avec une myocardite et une tumeur au genou imaginaires.

Je ne sais pas bien ce qui m'a pris, mais j'ai cru dur comme fer que j'étais atteinte et je me gardais d'en parler car je pensais qu'une fois mes maladies découvertes je passerais mes journées enchaînée à un lit d'hôpital avec des capteurs qui font bip bip pour contrôler m… Lire la suite...

Échec et mat

J'ai toujours été très philosophe sur la question de l'échec : je sais qu'il est normal et nécessaire et que c'est ce qui arrive avant tout à ceux qui essaient.

La peur de l'échec est frein puissant et je ne sais pas par quel miracle je m'en suis toujours prémunie.

Je n'ai jamais hésité à en parler et à vanter les mérites de l'échec, parfois trop, comme un mauvais compte instagram de startuper ou un insupportable poster de motivation punaisé au dessus d'un bureau.

"Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" disait Churchill.

Ah mince je recommence.

C'est vrai, certes...

... mais quand c'est passé, résolu et enterré c'est bien plus simple de contempler ses échecs comme les marches de l'escalier qu'on a gravi plus que comme une pente qu'on a dévalée.

Mais quand ils vous hantent encore, c'est plus compliqué.

Si j'aime beaucoup trop raconter comment j'ai atterri à l'école Boulle en ratant math sup… Lire la suite...

Messagers

Il y a quelques jours, j'ai reçu un courrier inattendu, une lettre qui était comme perdue au milieu du catalogue Picard, des voeux de Century 21 et le journal de la mairie du 11e... Tous ces courriers dont je n'ai que faire.

80% de ce que je trouve dans ma boîte aux lettres finit à la poubelle papier, le reste ce sont les impôts et autres organismes qui ne sont pas encore 100% digitalisés.

Je ne sais plus quand j'avais reçu une lettre pour la dernière fois en dehors des traditionnelles cartes postales que mon père m'envoie dès qu'il est en vacances.

Ce devait être ce faire part de naissance d'une copine je crois, mais ce n'est pas une lettre.

Ma correspondance papier est un véritable désert depuis qu'on peut communiquer en un claquement de doigts.

Je ne m'en plains pas, ça avait son charme mais j'imagine qu'on se perd moins de vue comme ça.

Je pourrais … Lire la suite...

Le trottoir d’en face

J'ai l'impression depuis 2 ans de ne plus découvrir les choses qu'à travers les choix de cadrage de la vie des autres sur Instagram et j'ai le sentiment de manquer de perspectives.

Je tiens parce que j'ai toujours l'impression que "après ça c'est bon" (après le confinement, après le couvre feu, après la 4e vague, après les fêtes, après la rentrée, après la semaine de maladie de mon fils, après la 5e vague....).

Mais non Anne ma soeur Anne ne voit toujours rien venir.

Parfois je me dis que je pourrais faire un effort, voir le verre à moitié plein, changer de trottoir pour voir la vie plus jolie...

Je ne sais pas bien quand je vais enfin taper du pied pour de bon au fond de la piscine pour m'extirper de la lourdeur de quotidien dans laquelle je me sens plongée depuis 2 ans et en ressortir telle Ariel qui secoue sa crinière et dire "Enfin !".

Tout est encore annulé et reporté à bientôt, j'ai froid aux pieds et la neige elle est trop molle pour moi.

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L’homme caché dans les toilettes

Je ne suis pas quelqu'un de très aventureux : je suis prudente et mesurée et je me prépare avec application en toute circonstance.

Je suis vraiment mais alors vraiment pas du genre à prendre un billet de train sur un coup de tête pour partir comme ça au débotté chez des inconnus.

Et pourtant quand j'étais dans ma trentième année j'ai vécu un moment particulier qui m'a beaucoup marquée parce que j'ai décidé du jour au lendemain de partir pour Lyon pour 4 jours chez deux hommes que je n'avais jamais rencontrés auparavant.

On le sait pourtant nous les femmes qu'il ne faut jamais au grand jamais partir comme ça chez des mecs qu'on ne connaît pas.

Ma tête aurait dû me crier DANGER.

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Le cadeau

Je ne sais pas ce que vous attendiez de vos cadeaux quand vous étiez petites ?

Qu'on suive votre liste à la lettre ? Qu'on vous surprenne ? Qu'on vous offre quelque chose de précis ou qu'on vous fasse faire une découverte ?

En regardant mon fils cette année et en me demandant ce qui lui ferait plaisir alors qu'il n'attendait rien de spécial, je réalise qu'à l'âge adulte les cadeaux ont pris une toute autre dimension pour moi.

Du premier souhait que j'ai exprimé à mes parents d'avoir le petit train magique de Vully quand j'étais en âge de comprendre ce qui allait se passer à noël à mes 40 ans j'ai fait un sacré chemin dans ma conception de ce qu'est un cadeau.

Sur ce chemin j'ai rencontré 5 cadeaux marquants : celui qui est resté gravé, celui qui était merdique, celui qui m'a fait pleurer, celui qui a fait mouche, et celui qui m'a émerveillée.

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Une vie qui tient dans des cartons

Je me souviens de cette petite pièce pleine de cartons que je n'ai pas osé approcher pendant de nombreux mois.

Il y avait pourtant de nombreuses petites choses de la vie courante dont j'avais besoin dans ces cartons mais j'avais tellement peur de les ouvrir que je me suis racheté économe, ciseaux, ampoules diverses et stylos bille alors que je savais qu'il y en avait déjà sous mon toit...

 ...dans ces fichus cartons.

Non pas que j'avais croisé le spectre d'une araignée géante dans cette pièce (ce qui aurait totalement justifié que je la laisse fermée à double tours À TOUT JAMAIS)...

Non ! C'était un autre monstre invisible qui m'effrayait...

...le chagrin.

Dans ces cartons il n'y avait pas que mes affaires...

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