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Les règles

Jusqu'à mes 18 ans mes règles ont été une torture.

Ce n'était pas systématique (heureusement) mais certains mois je me tordais de douleurs le premier jour.

J'étais prise de sueurs froides et de nausées, parfois j'étais au bord du malaise vagal et quand ça me prenait il fallait que je m'allonge dans l'instant pour ne pas sombrer.

Aujourd'hui j'y repense avec une certaine haine (oui carrément).

Parce que depuis j'ai été enceinte, j'ai accouché et j'ai attendu 12 heures de contractions avant de demander la péridurale.

Même si c'était plus intense je vous le donne en mille : les douleurs que j'ai endurées ado étaient très proches de celle j'ai ressentie quand on a provoqué mon accouchement.

Je me souviens quand j'ai commencé à les ressentir je me suis dit : "mais putain de bordel je la connais cette douleur !!"

Sur le coup j'avais d'autres chats à fouetter mais maintenant quand j'y repense ça me met en colère.

En colère qu'on m'ait fi… Lire la suite...

J’ai le temps

Les to do list ont un peu disparu de ma vie et ce pour le meilleur je pense.

Une liste de "choses à faire" c'est plombant quand on y pense, et puis c'est très vague, il n'y a aucune hiérarchie dans ce qu'on a "à faire".

Il y en a dont on a envie de s'occuper immédiatement parce qu'elles sont joyeuses, ou parce que ce sont des choses qu'on maîtrise et qu'on va faire en un tour de main.

D'autres auxquelles on ne veut surtout pas s'atteler parce qu'elles sont pénibles où parce qu'on s'en fait une montagne pour x raisons.

Il y en a qui sont urgentes.

D'autres qui peuvent être remises à plus tard.

Quand elles sont urgentes et qu'on a envie de s'y mettre ce n'est pas un sujet, elles ne méritent même pas d'être consignées quelque part.

Et quand elles sont pénibles et qu'elles peuvent être remises à plus tard... elles finissent par l'être à tout jamais.

Voilà comment je gère aujourd'hui tout ce que j'ai à faire, comment je faisais avant et ce qui ne fonctionnait pas du tout. Voilà… Lire la suite...

Ma tambouille de février 2022

Ce mois de février a été très intense car j'ai mis tout mon coeur à rattraper le désastreux mois de janvier qui m'avait tant frustrée.

Dans cet article tambouille ce mois ci il sera donc principalement question de frustration de projets qui n'avancent pas et du coup de pied qu'on se met pour repartir de plus belle. Et également des projets qui me font toujours un peu vivre comme instagram, les opés auxquelles je participe et leurs tarifs en toute transparence !

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Les médailles

Je n'ai jamais autant détesté être une femme qu'en devenant mère.

Enfin non pas exactement, ça a commencé dès la grossesse mais on va pas chipoter.

Je ne sais pas si j'ai vécu dans ma bulle pendant toutes ces années mais avant de tomber enceinte le sexisme ne m'avait pas beaucoup affectée.

Enfin non pas exactement : j'ai souvent eu peur en rentrant le soir tard dans la rue, mes arguments ont déjà été décrédibilisé par un adversaire masculin au seul prétexte que j'étais une femme et on a déjà essayé d'abuser de moi quand j'avais un peu trop bu.

La base quoi.

Mais pour le reste, je crois que de vivre dans un petit quartier tranquille, d'évoluer dans un milieu socio culturel très éveillé aux questions du sexisme et de travailler à mon compte (exit les collègues relous) m'ont isolée d'une grosse partie du problème.

Je ne m'attendais pas à voir arriver ce raz de marée d'injonctions et d'inégalités en devenant … Lire la suite...

Ignorer ce qui (me) dépasse

Le cadre qui me tranquillisait et permettait à mon esprit de ne pas trop déborder vole régulièrement en éclat depuis que je suis devenue parent.

Et j'essaie de composer avec mon besoin vital d'avoir des règles à la Monica Geller et la nécessité de m'en affranchir pour ne pas empêcher mon fils de dormir sous prétexte qu'il oublié de reboucher ses feutres.

Voilà comment j'ai trouvé un juste milieu entre un intérieur rempli de jouets en plastiques aux couleurs criardes qui clignotent, font pouêt, tut, waf waf et un intérieur assorti peuplé de jouets en bois pastels où la moindre peluche jaune n'a pas droit de cité

Comment j'ai survécu à la diversification (et la DME) et aux murs mouchetés de bouffe alors que j'étais maniaque as fuck.

Comment j'ai, je l'espère réussi à donner à mon fils de l'autonomie en faisant fi du besoin de contrôle que j'avais sur à peu près tout.

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La danse du ventre

Ça fait quelques mois qu'il est apparu sans crier gare, lui qui m'avait toujours épargnée...

Je croyais que je passerais toujours au travers, que je resterais toujours sensiblement la même.

C'est suffisamment difficile d'apprendre à composer avec ses défauts non ?

Alors quand ils commencent à disparaître de notre esprit parce que l'âge (et la sâââgesse bien sûr) nous aide à les envoyer balader c'est pas pour que d'autres rappliquent comme si on avait fait de la place pour eux.

Mais en fermant ce short adoré, oublié et retrouvé au fond de mon placard il n'y avait aucun doute possible : j'avais pris du ventre.

Pas la petite brioche mignonne sur laquelle Fabienne disserte pendant 5 minutes dans Pulp Fiction, que j'ai toujours eue et qui ne m'a jamais posé de problème (sauf quand on me demandait inlassablement si j'étais pas enceinte sous TOUTES mes photos en maillot de bain sur mon blog).

Non : du bon gros ventre qui m'empêche de fermer mon short adoré, oublié et retrouv&e… Lire la suite...

La malade imaginaire

Hier je suis allée passer une mammographie.

Parce que j'ai eu 40 ans en décembre et que ma gynéco m'avait vivement conseillé d'aller en faire une quand j'aurais passé cet âge fatidique.

Rien de bien méchant.

Et pourtant sur le chemin du centre d'imagerie qu'elle m'avait recommandé je me suis fait des films.

Je me fais tout le temps des films quand il est question de santé et que je fais des examens même quand ce n'est qu'un contrôle de routine.

Mon coeur bat toujours la chamade dans les salles d'attente médicales.

Je dirais pas que je suis hypocondriaque mais je suis limite...

Je m'en souviens comme si c'était hier : à 11 ans j'ai vécu pendant 1 an avec une myocardite et une tumeur au genou imaginaires.

Je ne sais pas bien ce qui m'a pris, mais j'ai cru dur comme fer que j'étais atteinte et je me gardais d'en parler car je pensais qu'une fois mes maladies découvertes je passerais mes journées enchaînée à un lit d'hôpital avec des capteurs qui font bip bip pour contrôler m… Lire la suite...

Échec et mat

J'ai toujours été très philosophe sur la question de l'échec : je sais qu'il est normal et nécessaire et que c'est ce qui arrive avant tout à ceux qui essaient.

La peur de l'échec est frein puissant et je ne sais pas par quel miracle je m'en suis toujours prémunie.

Je n'ai jamais hésité à en parler et à vanter les mérites de l'échec, parfois trop, comme un mauvais compte instagram de startuper ou un insupportable poster de motivation punaisé au dessus d'un bureau.

"Le succès c'est d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme" disait Churchill.

Ah mince je recommence.

C'est vrai, certes...

... mais quand c'est passé, résolu et enterré c'est bien plus simple de contempler ses échecs comme les marches de l'escalier qu'on a gravi plus que comme une pente qu'on a dévalée.

Mais quand ils vous hantent encore, c'est plus compliqué.

Si j'aime beaucoup trop raconter comment j'ai atterri à l'école Boulle en ratant math sup… Lire la suite...

J’y vais ? J’y vais pas ? Ces projets qu’on repousse par peur de les voir s’écrouler

Quand on travaille sur un projet il y a plusieurs raisons qui peuvent le repousser : le temps de maturation nécessaire pour en faire quelque chose de bien, le temps qu'on a à disposition pour avancer dessus tant qu'il n'est pas rémunérateur, mais aussi...

...la trouille.

Parce que tant que ce projet est dans les cartons il est potentiellement un succès, potentiellement un flan et que la peur de savoir quel chemin il va prendre prend le pas sur tout...

Voilà mon projet du moment qui n'avance pas, pourquoi je traîne, et comment je compte me mettre des coups de pieds aux fesses.

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