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Laisseeez moiii glandeeer

C'est impossible quand tu es parent de te réveiller le matin en te disant "si je restais au lit à rien faire et que je mangeais que des céréales toute la journée ?"

Impossible également de décréter que ce week end c'est la flemme absolu sous un plaid à lire et regarder des films en mangeant des chocolats.

Non le week end tu dois :

  • aller chercher l'enfant qui t'appelle dès potron minet alors que la couette te serre dans ses bras amoureusement
  • lui préparer son petit déjeuner
  • l'habiller (enfin lui courir après entre chaque élément parce que tu es une sorcière et lui un lapin malin)
  • Goûter aux sandwich de pâté chocolat fraise qu'il te prépare dans sa mini cuisine
  • Aller te peler les fesses au parc en regardant le toboggan les yeux viterux
  • Prévoir les repas de la journée
  • Racheter tout ce qui manque dans le frigo
  • L'écouter taper sa symphonie des enfers sur son mini piano avec cendrillon
  • Faire des tour eiffel de Duplo et l'&… Lire la suite...

La poupée en haut de l’escalier

Est-ce que vous avez un souvenir vraiment effrayant de votre enfance ?

Quelque chose qui a torturé votre imaginaire pendant de longues nuits sans sommeil à vous cacher sous la couette en vous recroquevillant pour que vos pieds ne s'approchent pas du rebord de cette barrière de coton et de plumes que vous aviez érigée entre cette atmosphère de possibilités et vous ?

Je ne compte pas ces nuits, il y en a trop eu.

J'ai eu des terreurs nocturnes jusqu'à mes 18 ans.

J'ai eu la trouille de trop de monstres et de créatures dont on n'aurait jamais dû me parler quand j'étais petite.

Quand j'y repense aujourd'hui et quand je vois comment j'essaie de protéger mon fils au maximum de ce qui pourrait l'effrayer à un âge où il n'a pas la capacité de gérer certaines informations, je me demande comment ça a pu arriver.

Et il y en a une en particulier à laquelle je peux encore penser aujourd'hui : la poupée de porcelaine habillée de bleu qui me regardait avec ses yeux ronds dans la maison chez mon père. Lire la suite...

Le p’tit deuxième

"Alors vous l'avez prévu pour quand le 2e ?" ce n'est pas tatie Michelle ou l'épicière du coin qui m'a posé cette question l'an dernier mais la gynéco que j'allais voir pour un frottis.

La tournure de sa question m'a vraiment mise sur le cul.

Mais ça ne m'a pas empêchée de lui répondre du tac o tac : "déjà il faudrait savoir si j'en veux un deuxième".

C'est fou non ? Que les gens partent du principe qu'on va enchaîner comme ça les grossesses sans se demander une seule seconde si on en a envie, comme si c'était la seule voie possible.

Je suis ressortie de ce rendez vous énervée mais ça m'a travaillée.

Est-ce que j'en voulais moi un deuxième enfant ?

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Tu perds ton temps

J'ai beaucoup de mal aujourd'hui à m'ennuyer.

Même quand je vais aux toilettes deux minutes je prends mon téléphone pour "rattraper mon retard sur Instagram" (on est devenus fous sérieux...)

Tout nous pousse à rentabiliser chaque minute de notre vie, mais en nous trompant sur ce qui est du temps de qualité et ce qui ne l'est pas.

C'est pareil quand on s'occupe de ses enfants : il faudrait toujours faire quelque chose, les emmener voir un spectacle, faire une expo, un atelier éducatif.

Comme si ne rien faire à la maison c'était le degré zéro de la parentalité.

C'est comme ça que quand mon fils avait un an, stressée à l'idée d'être une mère trop paresseuse, j'avais acheté un livre "100 idées d'activités avec son enfant" (ou un truc dans le genre, j'ai plus le titre en tête).

En le parcourant j'ai réalisé qu'il y avait vraiment pas besoin d'avoir inventé l'eau chaude pour occuper un enfant car dans la liste d'idées il y avait : Lire la suite...

Dame patience

Devenir parent te fait gagner en quelques mois ta ceinture noire de constance, de tolérance et de résignation.

Tu deviens patient puissance 3000 sinon tu peux pas survivre.

Survivre au ramassage permanent de tous les objets jetés par terre par ton héritier à chaque repas, à la cuillère de purée que tu prends dans la figure pour la 10e fois, aux cris à 2cm de ton oreille, aux petits jouets vicieux sur lesquels tu marches dès potron minet, à tout ce que tu dois répéter 40.000 fois par jour avec le sourire, au manque de sommeil, aux coups de boules de ta petite brute d'amour qui a pas fait exprès...

Je pensais pas que je serais capable de faire preuve d'autant de patience, je pensais vraiment pas que j'avais ça en moi, je redoutais même...

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Tout va changer mais c’est ok

J'ai longtemps repoussé la maternité parce que je voyais la perspective de ces changements immenses qui allaient intervenir dans ma vie comme une véritable roulette russe.

Je me disais que tout allait changer, pas toujours pour le mieux et que j'allais regretter.

Sauf qu'il y avait un truc que j'ignorais : c'est que je n'allais pas intellectualiser ces changements.

Avant d'avoir mon fils je me posait des questions touuuuuut le temps et j'avais le loisir immense de passer des plombes à faire un choix. Ce que je trouvais parfois terriblement paralysant.

Depuis que je suis parent j'ai l'impression de dévaler une piste rouge sur mes skis et que quoi qu'il arrive, quelles que soient les décisions que je prends ça continue à avancer à toute allure : donc j'ai plus le temps d'ergoter.

Avec un enfant tout avance en permanence y a pas de pause possible.

Alors le changement n'est plus une grande source de réflexion et de stress : c'est le quotidien.

Quand tu es pas préparé à ça c'est un peu violent la première année : tu es l&agra… Lire la suite...

De mère en fille

Hier je parlais à ma soeur de ma très regrettée grand mère, celle qui était pour moi comme une seconde maman.

Je regardais mon fils arroser les plantes et à chaque fois qu'il fait ça avec passion j'imagine combien il aurait adoré faire ça avec ma grand mère qui avait un jardin si joli, dont elle prenait soin avec tant d'affection.

Alors je me perds dans ce jardin, et je suis rattrapée par la réalité : elle n'est plus là, elle n'aura jamais rencontré mon ptit bout, elle n'aura jamais fait "tic tic tic" en lui chatouillant les pieds, elle ne lui aura jamais donné la becquée comme elle l'a fait tant de fois quand elle s'occupait de moi enfant.

Je n'aurais jamais cru que devenir parent et surtout "maman" allait remuer tant de choses en moi vis à vis de ma famille avec laquelle j'ai pris mes distances depuis longtemps (par indépendance et besoin de tracer ma route).

Je me croyais libre de toutes ces attaches familiales et la maternité… Lire la suite...

Transformation

Ces deux dernières années j'ai traversé une petite crise vestimentaire dont je sors complètement depuis peu.

Vous m'auriez vu il y a 10 ans juger intérieurement celles qui se négligent, vivent en jogging et n'ont cure de l'image qu'elles renvoient aux autres.

Vous m'auriez dit que j'aurais la même allure pendant plus d'un an après la naissance de mon fils je ne vous aurais pas crus, toute idiote et trop sûre de tout savoir sur la vie et sur moi même que j'étais.

Je ne savais pas sur quelle pente on peut parfois glisser lentement mais sûrement et combien il peut être difficile de la remonter.

Il faut dire qu'après avoir pris ma revanche sur l'adolescence et alors que j'avais enfin la belle vie, le bon job, le bon mec, le bon look je pensais pas que j'enverrai tout valdinguer un jour.

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J’ai le temps

Les to do list ont un peu disparu de ma vie et ce pour le meilleur je pense.

Une liste de "choses à faire" c'est plombant quand on y pense, et puis c'est très vague, il n'y a aucune hiérarchie dans ce qu'on a "à faire".

Il y en a dont on a envie de s'occuper immédiatement parce qu'elles sont joyeuses, ou parce que ce sont des choses qu'on maîtrise et qu'on va faire en un tour de main.

D'autres auxquelles on ne veut surtout pas s'atteler parce qu'elles sont pénibles où parce qu'on s'en fait une montagne pour x raisons.

Il y en a qui sont urgentes.

D'autres qui peuvent être remises à plus tard.

Quand elles sont urgentes et qu'on a envie de s'y mettre ce n'est pas un sujet, elles ne méritent même pas d'être consignées quelque part.

Et quand elles sont pénibles et qu'elles peuvent être remises à plus tard... elles finissent par l'être à tout jamais.

Voilà comment je gère aujourd'hui tout ce que j'ai à faire, comment je faisais avant et ce qui ne fonctionnait pas du tout. Voilà… Lire la suite...