
Itinéraire d’une enfant timorée
Changer de voie n’est pas toujours aussi brutal que pour Bebel (reconversion suite à un accident de trapèze, ouch) dans le film auquel j’ai emprunté le titre pour cet article.
Je suis plutôt anxieuse de nature mais ça ne m’a pas empêché de changer plusieurs fois de voie dans ma vie pro : de passer de l’autoroute au petit chemin de traverse parce que je trouvais le chemin plus joli…
…même s’il y avait plus d’embûches sur le passage.
Il n’y a pas vraiment de règle en la matière : on peut faire un virage à 90 degrés, demi tour ou passer doucement de l’autoroute, à la nationale, à la petite départementale.
Alors c’est joli comme ça cette métaphore du voyage, mais on va pas se mentir, changer de voie ça peut faire très mal : on peut se perdre, se prendre des gros nids de poule, crever, essayer de changer la roue seule sous la pluie en pleurant.
Ca n’a jamais été facile, il y a eu de nombreux doutes, des nuits sans sommeils, des pleurs.
Et il y a rarement des supporters sur le bord de la route pour vous encourager (limite y a des mômes qui vous lancent des cailloux parfois).
Mais il faut parfois prendre des paris audacieux, serrer les fesses et juste y aller non ?
Alors on y va ? Voilà ma petite histoire.