fbpx

Parentalité - Féminisme - Influence - 3615 Ma Vie

Transformation

Ces deux dernières années j'ai traversé une petite crise vestimentaire dont je sors complètement depuis peu.

Vous m'auriez vu il y a 10 ans juger intérieurement celles qui se négligent, vivent en jogging et n'ont cure de l'image qu'elles renvoient aux autres.

Vous m'auriez dit que j'aurais la même allure pendant plus d'un an après la naissance de mon fils je ne vous aurais pas crus, toute idiote et trop sûre de tout savoir sur la vie et sur moi même que j'étais.

Je ne savais pas sur quelle pente on peut parfois glisser lentement mais sûrement et combien il peut être difficile de la remonter.

Il faut dire qu'après avoir pris ma revanche sur l'adolescence et alors que j'avais enfin la belle vie, le bon job, le bon mec, le bon look je pensais pas que j'enverrai tout valdinguer un jour.

Lire la suite...

Ne me contredisez pas

Depuis que je m'exprime en ligne j'en ai vu des vertes et des pas mûres : derrière un écran et sur un clavier les langues se délient et c'est la porte ouverte à tous les débordements.

Je crois sans mentir m'être malheureusement mangé plus de murs dans la tronche et de propos violents que d'argumentaires contraires mais polis et sagement argumentés.

Et ça m'a rendu allergique et très intolérante à la contradiction non mesurée.

Trop je crois...

Lire la suite...

C’est un hérisson…

Vous êtes plutôt du genre à vous montrer immédiatement sous un jour sympathique à de nouvelles connaissances ou bien vous jouez les chats méfiants et distants en attendant d'en savoir plus ?

Vous savez là quand ils s'approchent sur le bout des pattes, reniflent votre main en tendant le cou avant de repartir en courant au fond de la pièce.

Moi j'ai dépassé le stade du chat depuis longtemps je crois, depuis l'enfance je suis plutôt dans le clan des hérissons :

Quand je rencontre quelqu'un je me roule en boule et je sors les pics bieeeen avant de montrer mon ventre tout doux.

Et il faut s'y piquer avant que je me métamorphose comme par magie en une personne joyeuse et pleine d'entrain...

Lire la suite...

Un odieux personnage

Vous avez déjà dû témoigner contre quelqu'un pour un procès ? Moi oui, et j'en menais pas large.

Je me souviens avoir relu mon témoignage en tremblant un peu : je me demandais les conséquences qu'auraient ce papier que je venais de remplir sur moi, sur ma vie.

Et si il m'arrivait quelque chose ?

Mais celui contre je témoignais était une personne violente je le savais, et la personne pour qui je témoignais en avait fait salement les frais.

Je savais que rien n'était vraiment anonyme dans un procès, les avocats ont les pièces, les personnes impliquées dans l'affaire également...

Et si il voulait se venger contre moi ?

Voilà tout l'histoire de l'odieux personnage contre qui j'ai témoigné un jour...

Lire la suite...

Passions honteuses

Goûts douteux, passions inavouables ou honteuses... Je pense ne pas être la seule à avoir longtemps eu des loisirs risibles pour la majorité des gens pour absolument aucune raison valable.

Mais aujourd'hui, je crois qu'on est entrés dans une ère où il est possible de se trouver des hobbies sur mesure parce que plus aucune activité ne se terre dans des sous sols à l'abri des censeurs du cool et du bon goût.

Ou alors c'est moi qui avec l'âge n'en ai plus rien à faire de ce que pense les autres de mes activités extra scolaires ?

Non je ne pense pas, j'ai le sentiment qu'actuellement n'importe quel sujet de niche trouve son audience parce qu'on est tellement submergés de contenus généraliste en ligne qu'il faut se frayer un petit chemin de traverse quelque part pour trouver son public.

La nécessité de se tailler une part de marché pour les entreprises à multiplié les possibilités et ouvert un paquet de perspectives en matière de centres d'intérêts.

Vous l'avez senti vous le vent du… Lire la suite...

Le mal du siècle

Lundi soir je me suis écroulée dans mon lit à 21h pendant que mon mec couchait le petit. Il est possible que je me sois endormie avant mon fils.

Pour une petite chouette qui aime le soir et la nuit comme moi, qui n'est jamais couchée avant 23h voire 1h c'est un un événement exceptionnel.

Mais j'étais dans un état d'épuisement total.

Je n'avais pourtant pas couru un marathon...

...j'avais juste reçu un coup de pression et de stress intense comme rarement j'en ai eu ces dernières années (et pourtant dieu sait si depuis 3 ans la parentalité c'est souvent du stress à pleine balle).

Mais le petit événement qui m'est tombé dessus a suffi à me mettre par terre...

Lire la suite...

Les règles

Jusqu'à mes 18 ans mes règles ont été une torture.

Ce n'était pas systématique (heureusement) mais certains mois je me tordais de douleurs le premier jour.

J'étais prise de sueurs froides et de nausées, parfois j'étais au bord du malaise vagal et quand ça me prenait il fallait que je m'allonge dans l'instant pour ne pas sombrer.

Aujourd'hui j'y repense avec une certaine haine (oui carrément).

Parce que depuis j'ai été enceinte, j'ai accouché et j'ai attendu 12 heures de contractions avant de demander la péridurale.

Même si c'était plus intense je vous le donne en mille : les douleurs que j'ai endurées ado étaient très proches de celle j'ai ressentie quand on a provoqué mon accouchement.

Je me souviens quand j'ai commencé à les ressentir je me suis dit : "mais putain de bordel je la connais cette douleur !!"

Sur le coup j'avais d'autres chats à fouetter mais maintenant quand j'y repense ça me met en colère.

En colère qu'on m'ait fi… Lire la suite...

J’ai le temps

Les to do list ont un peu disparu de ma vie et ce pour le meilleur je pense.

Une liste de "choses à faire" c'est plombant quand on y pense, et puis c'est très vague, il n'y a aucune hiérarchie dans ce qu'on a "à faire".

Il y en a dont on a envie de s'occuper immédiatement parce qu'elles sont joyeuses, ou parce que ce sont des choses qu'on maîtrise et qu'on va faire en un tour de main.

D'autres auxquelles on ne veut surtout pas s'atteler parce qu'elles sont pénibles où parce qu'on s'en fait une montagne pour x raisons.

Il y en a qui sont urgentes.

D'autres qui peuvent être remises à plus tard.

Quand elles sont urgentes et qu'on a envie de s'y mettre ce n'est pas un sujet, elles ne méritent même pas d'être consignées quelque part.

Et quand elles sont pénibles et qu'elles peuvent être remises à plus tard... elles finissent par l'être à tout jamais.

Voilà comment je gère aujourd'hui tout ce que j'ai à faire, comment je faisais avant et ce qui ne fonctionnait pas du tout. Voilà… Lire la suite...

Les médailles

Je n'ai jamais autant détesté être une femme qu'en devenant mère.

Enfin non pas exactement, ça a commencé dès la grossesse mais on va pas chipoter.

Je ne sais pas si j'ai vécu dans ma bulle pendant toutes ces années mais avant de tomber enceinte le sexisme ne m'avait pas beaucoup affectée.

Enfin non pas exactement : j'ai souvent eu peur en rentrant le soir tard dans la rue, mes arguments ont déjà été décrédibilisé par un adversaire masculin au seul prétexte que j'étais une femme et on a déjà essayé d'abuser de moi quand j'avais un peu trop bu.

La base quoi.

Mais pour le reste, je crois que de vivre dans un petit quartier tranquille, d'évoluer dans un milieu socio culturel très éveillé aux questions du sexisme et de travailler à mon compte (exit les collègues relous) m'ont isolée d'une grosse partie du problème.

Je ne m'attendais pas à voir arriver ce raz de marée d'injonctions et d'inégalités en devenant … Lire la suite...

Ignorer ce qui (me) dépasse

Le cadre qui me tranquillisait et permettait à mon esprit de ne pas trop déborder vole régulièrement en éclat depuis que je suis devenue parent.

Et j'essaie de composer avec mon besoin vital d'avoir des règles à la Monica Geller et la nécessité de m'en affranchir pour ne pas empêcher mon fils de dormir sous prétexte qu'il oublié de reboucher ses feutres.

Voilà comment j'ai trouvé un juste milieu entre un intérieur rempli de jouets en plastiques aux couleurs criardes qui clignotent, font pouêt, tut, waf waf et un intérieur assorti peuplé de jouets en bois pastels où la moindre peluche jaune n'a pas droit de cité

Comment j'ai survécu à la diversification (et la DME) et aux murs mouchetés de bouffe alors que j'étais maniaque as fuck.

Comment j'ai, je l'espère réussi à donner à mon fils de l'autonomie en faisant fi du besoin de contrôle que j'avais sur à peu près tout.

Lire la suite...