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Raconter des histoires

Depuis une semaine mon fils aime se raconter des histoires dans sa chambre et hier pour la toute première fois il m'a dit "maman tu peux t'en aller je voudrais être tout seul pour me parler".

Il a 4 ans 1/2, et j'attendais ce mouvement d'indépendance depuis un moment, mais ça m'a fait tout drôle : "ça y est il veut faire quelque chose qu'on a toujours fait ensemble sans moi : raconter des histoires".

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Mes privilèges

Je suis convaincue que c'est primordial dans la vie de prendre conscience de ses privilèges.

Moi qui me revendique féministe je ne peux pas ne pas regarder mes privilèges en face, ce serait beaucoup trop hypocrite de ma part.

Et quand j'y pense, le petit côté entre soi hyper clos dans lequel j'ai longtemps évolué dans le milieu de l'influence, et tous ces petits privilèges que j'ai eu me mettaient parfois assez mal à l'aise.

Et même si il était difficile de dire non à ce genre des expériences luxueuses, des cadeaux et des invitations gratuites (parce que tout le monde aime avoir des privilèges.), parfois il y a eu comme un petit arrière goût amer et j'ai vraiment eu envie de regarder mes pompes.

Moi qui n'ai pas été élevée dans l'idée que ce genre de chose m'étaient dues je crois que je n'ai jamais pu me vautrer dedans sans de temps en temps me dire que c'est complètement injuste.

Comme dans ces événements...

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Le dîner

La semaine dernière je me suis rendue à un petit événement que je fuis habituellement et ce depuis de nombreuses années : un dîner mondain.

A une époque j'étais très souvent invitée à des soirées mondaines et ça avait quelque chose de flatteur pour l'égo d'être sur des listes à ces événements où les gens ont été triés sur le volet et de faire partie des "happy few".

Jusqu'à ce que minuit sonne et que je réalise un jour que dans la vie je préfère largement rigoler dans ma chambre avec mes copines souris que minauder au bal dans une robe magique.

J'ai déserté ces événements pendant des années, jusqu'à la semaine dernière...

...où j'ai déroulé ma stratégie de survie pour ne pas mourir de honte seule avec mo verre ou ne pas mourir d'ennui coincée dans une conversation barbante (ma phobie sociale n°1)...

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3615 MaVie

Raconter sa vie ça intéresse définitivement les gens, ce serait même une des particularités de notre espèce...

Aussi, comme je sais ce qui marche j'avoue, parfois j'en use et en abuse, surtout maintenant que je me sens à l'abri ici (sans sombrer dans l'abus de confidences je l'espère).

Et quand sans arrêt les gens me suggèrent de pouvoir payer à l'article lorsque je parle de cet espace, je les mets en garde.

Vous imaginez un peu le délire si mes revenus mensuels étaient conditionnés par le sujet de mes articles ? Comment ne serais-je pas tentée de raconter encore et toujours plus de détails scabreux de mon existence ?

J'en vois beaucoup trop autour de moi céder à ce genre de sirènes, je veux pouvoir tenir bon.

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La machine est en route

J'ai récemment compris que tout ce que je proposais actuellement comme type de contenus allait probablement être remplaçable par le travail d'une IA d'ici assez peu de temps.

Raconter des histoires et produire du contenu visuel plus vrai que nature est déjà à la portée de plusieurs IA, et les algorithmes des réseaux sociaux étant si bien entraînés à prédire quels contenus nous proposer en fonction de nos goûts, je suis absolument certaine que c'est pour après demain.

Des entreprises travaillent déjà très sérieusement sur ces faux influenceurs ou IA influencers...

Et si pour l'instant ces faux influenceurs ne trompent personne visuellement, associés aux dernières évolutions sur Midjourney ce sera carrément bluffant sous peu.

Après les récentes supercheries dans le milieu de la photo et de la musique et les contenus générés par des IA avec talent, j'attends donc du jour au lendemain qu'on nous r&e… Lire la suite...

La vie après l’influence

Je vois bien en ce moment de subtils changements silencieux.

Je discute en DM avec d'autres créatrices de contenu qui me confient que leurs stats sont à la rue et qu'elles sont désespérées.

Mais personne n'ose en parler par peur d'effrayer les annonceurs.

J'en vois d'autres qui comme moi se livrent à un lent mais certain suicide d'influenceurs en parlant de tout et n'importe quoi et en disparaissant régulièrement...

Je sens se profiler un mouvement de calme, de sobriété, de sites restreints en accès et de petites communautés cachées en réaction à cette agitation et cette addiction toujours plus grande vers laquelle nous poussent tous les médias sociaux.

Je pense que ce métier de créateur de contenu est en train de muter brutalement, tout le monde le sait mais personne ne le dit, on la forme qu'on connaît actuellement va vraiment disparaître incessamment sous peu (des années qu'on l'annonce, là je pense qu'on y arrive pour une raison évidente)

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Transparence

Je me suis pas mal énervée toute seule derrière mon écran ces derniers mois concernant la nouvelle croisade d'image que s'offre notre ministre de l'économie à propos de l'influence et de ce "marché qu'il faut réguler de toute urgence pour protéger nos concitoyens".

J'étais énervée à juste titre parce que tout ça c'est un peu du flan et lui même le sait.

La pratique de l'influence est déjà hyper règlementée, juste il n'y a personne pour vérifier qu'on respecte bien les règles ou pour sanctionner ceux qui ne le font pas.

Et il y a deux choses qui sont complètement absentes de tous les articles que j'ai pu lire sur le sujet :

1/ la responsabilité des marques et des agences elles-même.

2/ les pratiques qui ont été calquées sur ce qui se faisait avec les médias classiques (magazines papier, émissions TV...) et qui a toujours cours avec eux.

Parce que si le milieu est gangréné de mauvaises pratiques, c'est aussi en partie &… Lire la suite...

Arrête ta comédie

"Merci d'être vraie et authentique depuis toujours" - je reçois souvent ce genre de message sur Instagram et parfois je me sens comme un imposteur en lisant ces quelques mots.

Parce que je suis comme tout le monde moi, parfois je suis désagréable, de mauvaise foi, agacée, agressive... et parfois je m'assois sur mes principes pour être celle que je ne suis pas.

Je vous l'avais pourtant dit que j'étais une petite menteuse non ?

Comme à cette époque où j'essayais de jouer à la petite fashionista.

Une vraie comédie pour laquelle j'avais un joli costume et bien répété mon texte.

Plus imposteur tu meurs.

Bien sûr personne n'était dupe.

C'est comme ça qu'à un cocktail une journaliste a essayé de me coincer de façon à peine déguisée en me posant des questions beaucoup trop précises pour être honnêtes...

Voilà un petit panel d'occasions j'ai fais semblant et prétendu être quelqu'un d'autre, comment j'aurais… Lire la suite...