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Jusqu’où ?

Depuis que je raconte ma vie sur les internets (since 2006) je me demande régulièrement ce que je veux/peux/dois raconter de ma vie.

C'est un curseur pas toujours facile à placer et j'ai pas arrêté de le bouger en fonction de mes envies, des périodes de ma vie, de mes proches, de l'époque aussi et de ce qu'on attend ou non de moi.

Par exemple je me rends compte que ce que je raconte aujourd'hui sur instagram serait beaucoup trop personnel pour mon blog de 2012 (où j'avais décidé de garder ma vie pour moi) mais pas spécialement pour mon blog de 2006 (où j'étais anonyme).

C'est pas toujours si évident de savoir ce qu'on peut raconter, ce qui relève vraiment de l'intime, de la sphère privée, du public.

On vit à une époque où absolument tout semble candidat à une publication.

Et fait avec plus ou moins de talent.

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Vivons heureux vivons cachés

En 2006 j'ai ouvert mon blog où je pouvais raconter mes petites histoires persos, révéler des petits bouts de moi même sans trop en faire, montrer mes robes et mes chaussures sans dévoiler mon visage.

J'étais "la méchante".

Et puis un jour j'ai révélé mon visage, et de façon assez tonitruante.

En y repensant je me demande ce qui s'est passé dans ma tête de passer du mystère et l'anonymat le plus total à cette photo un peu sexy de moi envoyée à un site qui avait un tel trafic...

Ce visage avec ce pseudo m'a alors embarquée sur des terrains que j'avais pas duuuuu tout envie d'explorer.

Comme cette proposition de service des plus étranges envoyée par un anonyme que j'ai reçue un jour par email...

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La bête…

J'ai une vraie passion pour l'automatisation depuis de nombreuses années : je trouve ça génial de voir certaines tâches hyper rébarbatives se faire sans mon aide après y avoir investi un peu de temps de configuration.

Et puis c'est bête mais je trouve ça presque magique quand à la maison je dis "Lumos" et que toutes les lumières chez moi s'allument (bon en vrai c'est "ok google lumos", moins magique j'avoue).

Mais ça a clairement ses limites et ses dangers.

Aussi, après avoir trouvé ça longtemps magique je suis passée de l'autre côté du miroir dans une phase où ça me fait carrément peur.

Ma passion a muté.

C'est devenu une bête à deux visage qui tantôt me ravit, tantôt m'effraie.

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Vanité(s)

Sur mon blog puis sur Instagram j’ai longtemps eu la fâcheuse tendance à vouloir exister mieux que les autres.

Oui, inconsciemment sur Instagram, on essaie parfois de susciter plus que de l’intérêt chez les autres : aussi de l’envie…

 ...un super repas, un voyage, un nouvel objet, un vêtement, un moment joyeux…

On a beau avoir les meilleurs intentions du monde et être hyper sincère en pensant qu’on veut juste inspirer les autres, parfois au fond on fait ça pour se sentir exister mieux que les autres.

Je vois bien dans les comptes que je suis combien ils enjolivent leur quotidien.

Parfois ça m’a atteint alors que je fais ça depuis des années moi ne montrer que les jolies choses de ma vie.

J'ai longtemps eu du mal à partager des choses plus simples parce que je sentais que ça n'intéressait personne alors je me suis obligée pendant de nombre… Lire la suite...

Petite copieuse

Entre s'inspirer vaguement des autres et les copier honteusement il y a une limite à ne pas franchir...

...du moins c'est ce que j'avais toujours pensé.

"Copier c'est mal" nous apprend-t-on à l'école quand il est question de ne pas regarder la feuille du voisin pendant une interro, un contrôle ou un examen.

Très tôt j'ai intégré que ça ne se faisait pas et si je l'ai fait je me suis bien gardé de m'en vanter.

Jusqu'à l'âge adulte où les choses se sont sacrément compliquées puisque les frontières entre la copie et l'inspiration sont venues sacrément se brouiller.

Voilà comment je suis passé de "copier c'est la honte" à "les idées appartiennent à tout le monde", comment j'ai appris à trouver l'inspiration tout en gardant de mon originalité, pris parfois de plein fouet des gens qui pompaient intégralement mon travail ou ceux qui m'accusaient de cop… Lire la suite...

Plus haut que mon cul

Malgré un syndrome de l'imposteur qui me poursuit gentiment depuis l'enfance et une fâcheuse tendance à penser que je n'en fais jamais assez (ou que ce n'est jamais assez bien) j'ai parfois eu la fâcheuse tendance à me sentir au dessus des autres.

Et c'est sacrément moche, j'ai honte à chaque fois que je repense à tous ces moments où je me suis cru meilleure, plus talentueuse, vertueuse, intelligente ou mieux que les autre d'une manière générale.

Oh je sais que je ne suis pas la seule à qui ça arrive.

Mais plus j'avance dans la vie plus je fais l'expérience des erreurs et des faiblesses que je pensais réservées aux autres et ça fait beaucoup de bien à mon humilité.

Voilà 3 anecdotes qui m'ont aidée à arrêter de péter plus haut que mon cul.

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La mal chaussée

Ces deux dernières années ont fait remonter une forme de syndrome de l'imposteur que je n'avais jamais expérimentée auparavant.

C'est fou comme ce truc peut prendre comme formes différentes, je pensais m'en être plus ou moins débarrassée mais ce filou s'est retaillé un chemin jusqu'à moi sous une forme déguisée.

J'aurais pourtant dû la voir venir la vieille sorcière avec sa pomme empoisonnée…

Car comme beaucoup de femmes, j'ai un looooong historique de syndrôme de l'imposteur : ce sentiment de ne jamais être à la hauteur et cette peur d'être démasquée à tout moment.

Mais après des années de travail sur moi même et d'expériences qui m'ont donné confiance j'avais enfin commencé à me sentir légitime et à faire taire cette sale petite voix au fond de moi.

Et la maternité tout fichu en l'air.

Le nombril et les larmes

Ça va vous sembler étrange mais j'ai toujours ressenti un semblant de honte et de gêne à raconter ma vie comme si elle était fascinante. J'ai toujours eu cette petite voix au fond de moi qui me demandait si vraiment ça intéresse les gens mon expérience personnelle ?

Ça me prend parfois, j'écris un article, je le publie et je me dis "et voilà encore à monologuer sur ta petite vie, t'en as pas marre de te regarder le nombril ?".

J'ai beau toujours essayer d'ouvrir cette expérience sur un débat ou d'en faire un moment de partage, souvent je me dis "nan nan nan ma fille c'est ni plus ni moins ton journal intime, et ça intéresse qui tes élucubrations ?"

Un peu comme la serveuse automate qui parle à Ziggy : "est ce que tu crois que ça suffit ta vie ?"

Je navigue entre ces eaux depuis 15 ans :

  • La première année sur mon blog je n'ai rien raconté de moi car je trouvais ça ridicule.… Lire la suite...

Toutes les femmes de ta vie

La chanson dans la tête c'est cadeau :D

Bon plus sérieusement, ça fait des années que je me fais des noeuds au cerveau pour essayer de me définir en une seule phrase et que bien entendu je n'y arrive pas parce qu'on est tous une multitude de choses.

J'avais donc envie de partager mon expérience numérique en la matière, et donner quelques clés que j'ai glanées au passage sur toutes ces femmes qu'on est à la fois et cette unique personne qu'on nous demande pourtant parfois d'être.

Je ne sais plus à quelle occasion récemment quelqu'un sur Instagram m'a envoyé un message privé me disant : "on ne sait pas trop qui tu es, si tu es un entrepreneur, ou une maman ou une décoratrice, quand je suis quelqu'un je veux savoir pourquoi et savoir ce que je vais pouvoir lire sinon bye bye".

Je savais depuis quelques temps déjà que c'était ce qu'on allait attendre d'à peu près tout le monde dans un futur proche, mais c'était la première fois … Lire la suite...

La tyrannie de la mise en scène

Si aujourd'hui se mettre en scène, poser avec ses fringues dans une jolie rue ou prendre en photo son repas est devenu monnaie courante c'était le hobbie honteux d'une poignée de blogueuse il y a encore une dizaine d'année.

Mettre nos vies en scène, faire de jolies photos de nous dans les rues comme si on était des mannequins, tyranniser nos instagram husbands chaque semaine pour un post de blog... Tout le monde trouvait ça ridicule.

Ha ! Tout le monde rigole beaucoup moins aujourd'hui...

La première fois que je me suis mise en scène en photo c'était en école d'art pour un projet de tendance pour une marque de voiture.

Moi qui avais toujours détesté me voir en photo j'ai trouvé dans cet égocentrique procédé un moyen de faire la paix avec mon image et d'en tirer quelque chose.

Et puis en école d'art on nous encourageait à oser nous montrer, utiliser notre image, nos corps sans en … Lire la suite...