
Plus haut que mon cul
Malgré un syndrome de l’imposteur qui me poursuit gentiment depuis l’enfance et une fâcheuse tendance à penser que je n’en fais jamais assez (ou que ce n’est jamais assez bien) j’ai parfois eu la fâcheuse tendance à me sentir au dessus des autres.
Et c’est sacrément moche, j’ai honte à chaque fois que je repense à tous ces moments où je me suis cru meilleure, plus talentueuse, vertueuse, intelligente ou mieux que les autre d’une manière générale.
Oh je sais que je ne suis pas la seule à qui ça arrive.
Mais plus j’avance dans la vie plus je fais l’expérience des erreurs et des faiblesses que je pensais réservées aux autres et ça fait beaucoup de bien à mon humilité.
Voilà 3 anecdotes qui m’ont aidée à arrêter de péter plus haut que mon cul.
Avec mon blog par exemple j’ai longtemps eu une longueur d’avance.
Et j’ai été un peu “au top du game” en 2011 quand ma régie pub me plaçait dans des événements incroyables, que je montais les marches de Cannes en robe à paillettes, que faisais partie des reines du pétrole.
C’était aussi une période où j’allais très mal dans ma vie mais que je ne le montrais surtout pas.
Et je n’en suis pas fière mais à cette période j’ai été une véritable petite connasse avec les autres blogueuses qui arrivaient sur la scène.
Comme si mon antériorité me conférait une forme d’autorité en la matière.
Pourtant j’ai toujours honni cette attitude que je trouvais détestable.
Notamment chez des fans d’un groupe de musique qui méprisent les nouveaux aficionados sous prétexte qu’eux ce sont des vrais de la première heure et qui vous rebattent les oreilles de ce mini concert du groupe qu’ils ont vu dans un bar quand ils étaient pas connus, gnagnagna…
J’avais toujours pensé qu’il y avait de la place pour tout le monde et que ceux de la première heure n’étaient pas les “patrons”.
Et pourtant j’ai fait strictement la même chose avec les nouvelles blogueuses cette année là…