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Parentalité - Féminisme - Influence - 3615 Ma Vie

La collectionneuse

C'est au détour d'une pub dans un magazine que ma passion dévorante pour la collection s'est réveillée un jour. Je devais avoir 12 ans. Tous les mois je pillais les magazines de ma mère de ses pubs sur papier glacé et je rangeais mon butin dans les pochettes transparentes de mon classeur.

Mon graal ultime c'était les pubs Morgan, c'était ma proie rêvée, ma bartavelle.

Et quand  l'envie d'étancher ma soif d'excitation liée à la découverte d'un de mes graals me prenait, j'avais un terrain de jeu à portée de main tout trouvé : la collection de magazines de ma mère qu'elle gardait à la cave.

Je sais pas ce que vous faisiez le dimanche après midi quand vous étiez ado mais moi j'ai passé une grande partie de mon temps dans la cave ultra glauque de l'immeuble où on habitait, installée devant une pile de magazines sur un siège de camping à rallumer toutes les 60 secondes la minuterie de la lumi&e… Lire la suite...

La fabrique des souvenirs

"It's a poor sort of memory that only works backward" said the Queen of Hearts

Quand j'étais petite ma mère avait rempli un petit album bébé avec toutes mes premières fois, mes premiers mots, les petites choses que je faisais, quelques photos.

J'adoooorais lire cet album avec elle j'avais l'impression que c'était une sorte de livre sur ma vie.

Depuis que mon fils est né je me fais un devoir de documenter tout ce qu'il fait. Pour lui, pour moi, pour la famille.

J'ai d'abord décidé de ne pas faire de photos trop "léchées" comme j'avais l'habitude de faire depuis 10 ans.

D'abord parce que, j'ai bien essayé, mais c'était épuisant de le faire poser bébé et en plus ça lui plaisait pas du tout. Plus le temps qu'il fallait pour se mettre devant un joli cadre ou un fond neutre dans mon mini app… Lire la suite...

La vie sans écrans

Enfin que dis-je "sans" est-ce réellement possible aujourd'hui ?

La vie avec "moins" d'écrans plutôt.

Dans le tsunami qui nous a déferlé dessus et a complètement changé nos vies quand on est devenus parents avec mon mec il y a eu dès la première vague la questions des écrans.

En particulier nos téléphones et le grand écran du salon sur lequel on était toujours en train de tourner une émission en replay, un film, une série ou un documentaire.

Je savais que ce serait difficile.

Et ça l'a été.

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Petite copieuse

Entre s'inspirer vaguement des autres et les copier honteusement il y a une limite à ne pas franchir...

...du moins c'est ce que j'avais toujours pensé.

"Copier c'est mal" nous apprend-t-on à l'école quand il est question de ne pas regarder la feuille du voisin pendant une interro, un contrôle ou un examen.

Très tôt j'ai intégré que ça ne se faisait pas et si je l'ai fait je me suis bien gardé de m'en vanter.

Jusqu'à l'âge adulte où les choses se sont sacrément compliquées puisque les frontières entre la copie et l'inspiration sont venues sacrément se brouiller.

Voilà comment je suis passé de "copier c'est la honte" à "les idées appartiennent à tout le monde", comment j'ai appris à trouver l'inspiration tout en gardant de mon originalité, pris parfois de plein fouet des gens qui pompaient intégralement mon travail ou ceux qui m'accusaient de cop… Lire la suite...

Laisse ça fillette je vais t’aider

J'ai assez peu consciemment souffert de sexisme à l'école ou dans le monde du travail.

J'en ai certainement fait l'expérience car en matière d'avenir et de projection il était plutôt rare dans les années 80-90 qu'on pousse les filles vers des études scientifiques par exemple mais ça a dû être le fait de professeurs ou parents d'élèves car dans la famille très matriarcale où j'ai principalement grandi avec ma mère on m'a toujours encouragée à faire ce qui me plaisait.

Ma grand mère qui a toujours été un modèle pour moi avait dû renoncer à ses études de médecine dans les années 50 car elle a eu des enfants très jeune.

Et elle m'a toujours dit que j'étais aussi capable qu'un garçon dans n'importe quel domaine, notamment les sciences.

Je n'ai donc jamais eu de complexe fille / garçon dans le domaine scientifique ou technique quand j'étais jeune.

J'en ai plutôt fait l'expérience … Lire la suite...

Plus grandir

"Pourquoi elle veut pas grandir la dame" ?

Je sais pas ce que je foutais à 8 ans devant cet horrible clip de Mylène Farmer dans le salon avec ma mère fan de l'artiste mais je me souviens du malaise que m'a toujours évoqué cette chanson dont je ne comprenais pourtant pas bien les paroles (et heureusement...).

"Plus grandir pour pas mourir, pas souffrir".

Youpi banane ! Joyeux programme Mylène !

Très tôt j'ai associé à l'âge et au temps qui passe une idée franchement pas joyeuse voire morbide.

Et parmi ces idées il y avait celle que la vie allait arrêter d'être rigolote à un moment, qu'il faudrait grandir, arrêter de jouer, de s'amuser.

C'est bizarre quand j'y repense aujourd'hui, j'ai l'impression que la p&… Lire la suite...

Le vilain petit canard

J'ai ressorti et relu récemment mes journaux intimes comme je le fais religieusement tous les 2-3 ans et il y a quelque chose sur lequel je me suis arrêtée pour la première fois depuis longtemps.

Vous savez ces images ou ces endroits devant lesquels on passe tout le temps et qu'on ne voit presque plus, et dont un détail vous saute soudain aux yeux comme ça arrive aux enquêteurs dans les séries américaines qui ont une révélation en regardant pour la 100e fois une photo qu'ils ont sous le nez depuis le début.

Et bien ça m'a fait la même chose.

Après avoir lu et relu ces journaux pour la 100e fois au moins j'ai remarqué un détail que je n'avais jamais vraiment vu ces 30 dernières années parce que j'avais probablement préféré l'oublier.

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Profite

Comme pour un peu tout avec mon fils j'essaie de faire en permanence contre mauvaise fortune bon coeur : dès que quelque chose me semble difficile j'active une sorte de mode dans mon cerveau pour apprécier absolument tout ce qu'il y a à apprécier et faire taire la complainte de parent fatigué dans ma tête.

Je ne sais plus bien où j'avais lu ce conseil quand mon fils avait 6 mois mais ça a tout changé pour moi qui ai toujours été une fieffée râleuse jamais contente de rien dans la vie.

Ce conseil concernait le sommeil (et dieu sait si on en a chié avec mon fils qui se réveillait encore 4 à 5 fois par nuits à 9 mois) et en l'appliquant pour le sommeil je l'ai appliqué partout ensuite.

C'était une phrase toute bête mais qui disait : "quand vous bercez votre enfant la nuit et que vous êtes épuisés, pensez qu'un jour ce petit moment de câlin vous manquera et profitez en".

Un cons… Lire la suite...

3 histoires embarrassantes (et un peu rigolotes) – crush edition

Je me suis débarrassée de pas mal de mes complexes à l'approche de la trentaine mais il me reste un petit tendon d'Achille qui peut me faire me sentir toute nue parfois.

C'est mon pied droit, ou plus précisément son moignon d'ongle sur le gros orteil qui peut me complexer parfois.

J'ai eu un accident au pied droit quand j'avais 12 ans qui a définitivement endommagé cette partie de mon anatomie (dont je vous épargnerai les détails parce que c'est gore, ma soeur qui était avec moi a carrément eu une vision pendant cet accident tellement ça l'a traumatisée sur le moment).

Et pour y pallier je me pose un faux ongle vernis depuis une dizaine d'année pendant toute la période où je porte des chaussures ouvertes.

Maintenant je fais faire ça chez des professionnelles qui font un vrai travail de magiciennes en 5 minutes et ça dure les deux mois d'été que nous accorde la région parisienne.

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Tignasse

J'ai longtemps cru que c'était ma nouvelle coupe de cheveux avec frange et petit blond vénitien qui avait été à l'origine de tous les immenses changements opérés dans ma vie il y a 10 ans.

Je me sentais plus jolie, mieux dans ma peau et je me disais que c'était complètement fou tout ce qu'une coupe de cheveux avait pu changer pour moi.

Je trouvais ça aussi un peu superficiel de me sentir si bien et d'être soudain si aventureuse juste grâce à mes cheveux et le nouveau regard qu'ils me faisaient porter sur moi.

Alors que non, c'est bien autre chose qui en était à l'origine mais j'y ai cru parce que depuis l'enfance on m'avait fait accorder une si grande importance à ma crinière que comment aurait-il pu en être autrement ?

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