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Menteuse

Ma mère avait bien tenté de me dissuader de mentir en me racontant l'histoire de Pinocchio mais tout ce qu'elle a obtenu c'est que je lui racontais des cracs en me cachant le nez...

Pas encore assez douée pour couvrir mes traces que j'étais.

En grandissant je suis devenue bien meilleure en mensonge.

Et qu'est ce que j'ai menti pfiouuu.

Ça m'a parfois mis dans l'embarras comme je vous racontais là (deux mensonges tellement inutiles en plus) mais je dois dire que ça m'a beaucoup amusée avant que ça me passe à moitié.

Pour intégrer le mensonge à l'âge adulte comme un outil complètement social qui me sort régulièrement de bien des tracas, sans aucune honte, AUCUNE !

Voilà tous mes meilleurs mensonges...

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La grande bibliothèque

Vous vous souvenez de la scène dans la Belle et la Bête de Disney où Belle découvre l'immense bibliothèque du château ?

La première fois que je l'ai vue, j'ai ressenti une grosse angoisse.

Et genre une angoisse qui m'a jamais quittée !

Jusque là les possibilités de Belle étaient réduites à la bibliothèque du village qui n'était pas super fournie et dont elle avait fait le tour en deux temps trois mouvements.

Et là son horizon s'élargit quand elle découvre cette bibliothèque de 1000m2 sur 60 étagères.

Et elle trouve ça merveilleux.

Moi en voyant ça j'ai ressenti un vertige instantané.

J'ai réalisé à ce moment précis (je devais avoir 11 ans je crois) que ma vie ne serait pas suffisamment longue pour que je puisse lire tous les livres qui existent dans ce monde.

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Moi je vais te faire don…

J'ai longtemps cru que dans la vie on était prédestinés à plein de choses à partir de l'aisance ou de la maladresse qu'on montre dans certains domaines quand on est enfant.

Que ces prédispositions de la nature orientaient nos vies très tôt et aidaient nos parents à faire des choix pour nous.

J'ai cru ça pendant un temps beaucoup trop long à vrai dire, j'avais passé la trentaine quand je me suis posé de vraies questions sur ce que j'aimais faire dans la vie et où je tirais réellement mon épingle du jeu.

J'ai alors réalisé que ma réussite personnelle et mon épanouissement n'étaient pas niché dans les dons que m'avaient fait mes marraines les bonnes fées, mais dans la quenouille qu'on avait placée sur ma route.

Et ça j'aurais aimé le savoir plus jeune, l'avenir aurait été bien moins angoissant.

Voilà comment j'ai réalisé que mes réels talents n'étaient pas ceux que je… Lire la suite...

Ma petite honte à moi

J'ai fait la paix avec beaucoup de complexes physiques à la trentaine et aussi récemment depuis que mon fils est venu chambouler ma vie.

Mais il y en a un que j'ai toujours un peu gardé secret et dont je ne parle jamais parce que je me fais toujours un peu honte avec ce petit travers.

Je ne sais pas si vous avez des habitudes dont vous aimeriez bien vous départir parce qu'elles ne donne pas une bonne image de vous?

Je parlais récemment de la sacrosainte douche quotidienne à laquelle je ne m'astreint pas et qui m'a longtemps complexée avant que je fasse la paix avec l'idée de ne pas répondre à cette injonction de la société.

J'ai vraiment fait la paix avec cette idée.

Mais celle dont je vais vous parler aujourd'hui me rend toujours un peu honteuse, et j'ai beau essayer d'y travailler, de lire sur le sujet, la majeure partie du temps je me heurte à un standard beaucoup trop ancré dan… Lire la suite...

Midi à quatorze heure

De toutes ces petites choses qu'on met au mois de janvier sur sa liste des bonnes résolutions un jour j'ai décidé de cocher une petite case : boire plus d'eau au quotidien

D'abord j'ai essayé de me fixer des objectifs raisonnables.

Puis j'ai observé mes habitudes de vie et essayé de comprendre pourquoi je buvais si peu d'eau au quotidien alors qu'on me serine partout depuis des années qu'il faut boire entre 1 et 2L d'eau par jour.

Je me rendais bien compte du ridicule de la situation : j'ai l'eau courante et potable chez moi en tournant un simple robinet et j'avais le toupet de pas penser à boire de l'eau régulièrement dans la journée comme une enfant gâtée.

Quand je me suis mis à parcourir les sites de gourdes connectées (!!!) et d'applications de reminder qui font "plouf" pour te faire penser à boire, je suis dit qu'on était un peu à l'aube de l'extinction de notre civilisation un peu.

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La collectionneuse

C'est au détour d'une pub dans un magazine que ma passion dévorante pour la collection s'est réveillée un jour. Je devais avoir 12 ans. Tous les mois je pillais les magazines de ma mère de ses pubs sur papier glacé et je rangeais mon butin dans les pochettes transparentes de mon classeur.

Mon graal ultime c'était les pubs Morgan, c'était ma proie rêvée, ma bartavelle.

Et quand  l'envie d'étancher ma soif d'excitation liée à la découverte d'un de mes graals me prenait, j'avais un terrain de jeu à portée de main tout trouvé : la collection de magazines de ma mère qu'elle gardait à la cave.

Je sais pas ce que vous faisiez le dimanche après midi quand vous étiez ado mais moi j'ai passé une grande partie de mon temps dans la cave ultra glauque de l'immeuble où on habitait, installée devant une pile de magazines sur un siège de camping à rallumer toutes les 60 secondes la minuterie de la lumi&e… Lire la suite...

Petite copieuse

Entre s'inspirer vaguement des autres et les copier honteusement il y a une limite à ne pas franchir...

...du moins c'est ce que j'avais toujours pensé.

"Copier c'est mal" nous apprend-t-on à l'école quand il est question de ne pas regarder la feuille du voisin pendant une interro, un contrôle ou un examen.

Très tôt j'ai intégré que ça ne se faisait pas et si je l'ai fait je me suis bien gardé de m'en vanter.

Jusqu'à l'âge adulte où les choses se sont sacrément compliquées puisque les frontières entre la copie et l'inspiration sont venues sacrément se brouiller.

Voilà comment je suis passé de "copier c'est la honte" à "les idées appartiennent à tout le monde", comment j'ai appris à trouver l'inspiration tout en gardant de mon originalité, pris parfois de plein fouet des gens qui pompaient intégralement mon travail ou ceux qui m'accusaient de cop… Lire la suite...

Le vilain petit canard

J'ai ressorti et relu récemment mes journaux intimes comme je le fais religieusement tous les 2-3 ans et il y a quelque chose sur lequel je me suis arrêtée pour la première fois depuis longtemps.

Vous savez ces images ou ces endroits devant lesquels on passe tout le temps et qu'on ne voit presque plus, et dont un détail vous saute soudain aux yeux comme ça arrive aux enquêteurs dans les séries américaines qui ont une révélation en regardant pour la 100e fois une photo qu'ils ont sous le nez depuis le début.

Et bien ça m'a fait la même chose.

Après avoir lu et relu ces journaux pour la 100e fois au moins j'ai remarqué un détail que je n'avais jamais vraiment vu ces 30 dernières années parce que j'avais probablement préféré l'oublier.

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3 histoires embarrassantes (et un peu rigolotes) – crush edition

Je me suis débarrassée de pas mal de mes complexes à l'approche de la trentaine mais il me reste un petit tendon d'Achille qui peut me faire me sentir toute nue parfois.

C'est mon pied droit, ou plus précisément son moignon d'ongle sur le gros orteil qui peut me complexer parfois.

J'ai eu un accident au pied droit quand j'avais 12 ans qui a définitivement endommagé cette partie de mon anatomie (dont je vous épargnerai les détails parce que c'est gore, ma soeur qui était avec moi a carrément eu une vision pendant cet accident tellement ça l'a traumatisée sur le moment).

Et pour y pallier je me pose un faux ongle vernis depuis une dizaine d'année pendant toute la période où je porte des chaussures ouvertes.

Maintenant je fais faire ça chez des professionnelles qui font un vrai travail de magiciennes en 5 minutes et ça dure les deux mois d'été que nous accorde la région parisienne.

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Tignasse

J'ai longtemps cru que c'était ma nouvelle coupe de cheveux avec frange et petit blond vénitien qui avait été à l'origine de tous les immenses changements opérés dans ma vie il y a 10 ans.

Je me sentais plus jolie, mieux dans ma peau et je me disais que c'était complètement fou tout ce qu'une coupe de cheveux avait pu changer pour moi.

Je trouvais ça aussi un peu superficiel de me sentir si bien et d'être soudain si aventureuse juste grâce à mes cheveux et le nouveau regard qu'ils me faisaient porter sur moi.

Alors que non, c'est bien autre chose qui en était à l'origine mais j'y ai cru parce que depuis l'enfance on m'avait fait accorder une si grande importance à ma crinière que comment aurait-il pu en être autrement ?

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