fbpx

La fabrique des souvenirs

"It's a poor sort of memory that only works backward" said the Queen of Hearts

Quand j'étais petite ma mère avait rempli un petit album bébé avec toutes mes premières fois, mes premiers mots, les petites choses que je faisais, quelques photos.

J'adoooorais lire cet album avec elle j'avais l'impression que c'était une sorte de livre sur ma vie.

Depuis que mon fils est né je me fais un devoir de documenter tout ce qu'il fait. Pour lui, pour moi, pour la famille.

J'ai d'abord décidé de ne pas faire de photos trop "léchées" comme j'avais l'habitude de faire depuis 10 ans.

D'abord parce que, j'ai bien essayé, mais c'était épuisant de le faire poser bébé et en plus ça lui plaisait pas du tout. Plus le temps qu'il fallait pour se mettre devant un joli cadre ou un fond neutre dans mon mini app… Lire la suite...

La vie sans écrans

Enfin que dis-je "sans" est-ce réellement possible aujourd'hui ?

La vie avec "moins" d'écrans plutôt.

Dans le tsunami qui nous a déferlé dessus et a complètement changé nos vies quand on est devenus parents avec mon mec il y a eu dès la première vague la questions des écrans.

En particulier nos téléphones et le grand écran du salon sur lequel on était toujours en train de tourner une émission en replay, un film, une série ou un documentaire.

Je savais que ce serait difficile.

Et ça l'a été.

Lire la suite...

Profite

Comme pour un peu tout avec mon fils j'essaie de faire en permanence contre mauvaise fortune bon coeur : dès que quelque chose me semble difficile j'active une sorte de mode dans mon cerveau pour apprécier absolument tout ce qu'il y a à apprécier et faire taire la complainte de parent fatigué dans ma tête.

Je ne sais plus bien où j'avais lu ce conseil quand mon fils avait 6 mois mais ça a tout changé pour moi qui ai toujours été une fieffée râleuse jamais contente de rien dans la vie.

Ce conseil concernait le sommeil (et dieu sait si on en a chié avec mon fils qui se réveillait encore 4 à 5 fois par nuits à 9 mois) et en l'appliquant pour le sommeil je l'ai appliqué partout ensuite.

C'était une phrase toute bête mais qui disait : "quand vous bercez votre enfant la nuit et que vous êtes épuisés, pensez qu'un jour ce petit moment de câlin vous manquera et profitez en".

Un cons… Lire la suite...

Recouvrir le monde de mousse

Il y a un an quand mon fils a commencé à explorer à se mettre debout et à se casser copieusement la gueule j'ai investi dans l'équivalent d'un PEL en mousse à coller sur les meubles.

J'ai alors commencé à coller des kilomètres de bande molletonnée tout autour de son espace de jeu, sur les pieds des chaises, des tables...

Et je me suis soudain arrêtée avec une sorte de vertige quand j'ai compris que j'allais pas pouvoir recouvrir le monde de mousse...

C'était pourtant évident qu'il allait partir explorer et se cogner contre la vie mais c'est au moment précis où j'étais en train de coller cette bande de mousse sur le 6e pied de ma chaise à roulettes que j'ai été frappée par cette évidence.

Il allait falloir que je lui laisse de la liberté...

Mais après les scandales d'enlèvements d'enfants de ces 30 dernières années et la trouille 4000 que tu te paie en suant des fesses qu… Lire la suite...

Devenir parent

Je n'ai jamais vraiment ressenti ce besoin durable et obsédant de devenir mère dont j'ai toujours beaucoup entendu parler autour de moi.

Il y a une dizaine d'année je me disais même que je devais être sacrément sans coeur pour ne pas spécialement vouloir d'enfant dans ma vie alors que ça avait l'air d'être une sorte de besoin viscéral chez une femme si j'en croyais le nombre de fois où on me demandais quand j'aurais des enfants.

Notez qu'on ne me demandait pas si "j'en voulais" mais "quand j'en aurais" genre c'était une certitude que j'en voulais voyons, quelle monstrueuse femme ne voudrait pas d'enfant ?

Pourtant à 35 ans j'ai dû me poser sérieusement la question de savoir si je voulais un (ou des enfants) car cette sorte de besoin viscéral d'être mère ne s'est jamais installé durablement dans mon ventre.

Et j'ai compris après mûre réflexion que oui je voulais être parent et me lancer dans cette aventure même s… Lire la suite...

Oh non pas encore une histoire de môme

Avant de tomber enceinte j'avais bien conscience que beaucoup de gens s'agacent immédiatement quand leur parle de questions qui touchent aux enfants ou la maternité.

S'agacent ou fuient immédiatement comme si on allait leur parler diahrrée morve et forte fièvre dès qu'on ouvre la bouche pour parler de son enfant.

J'ai donc fait comme beaucoup de femmes l'amère expérience de cette posture que beaucoup de gens adoptent vis à vis de tout ce qui touche de près ou de loin aux enfants et à la maternité.

Et cette expérience m'a mise en colère parce que j'ai compris à quel point les fondations de cette posture sont souvent misogynes.

Alors qu'il y a dans l'observation des tout petits des milliers d'enseignements à retenir et de choses de la vie à redécouvrir.

J'ai compris, découvert et redécouvert tant de choses avec mon fils que l'observer me fascine.

Désordres alimentaires

"Finis ton assiette !" "Mange au moins cette moitié de viande !" "Tu ne sortiras pas de table avant d'avoir mangé ta purée", "tu peux y passer la soirée je serai patient !"

Ces phrases là je les ai entendues chaque jour que dieu fait jusqu'à mon entrée au collège.

J'ai toujours cru que c'était moi qui déconnais, qui avais un problème avec la nourriture.

Mais depuis que je suis devenue maman, comme pour beaucoup d'autres aspects de ma vie je réalise que non : c'est la façon dont on nous élevait dans les années 80 qui n'était pas toujours super saine.

J'ai beaucoup appris toute cette dernière année sur la lâcher prise avec la bouffe et mon fils qui ne voulait pas manger.

Et ça m'a beaucoup aidée à "digérer" cette souffrance qu'on m'a affligée pendant mon enfance à chaque repas.

Je fais alors la paix avec la peti… Lire la suite...

Moi qui voulais tant une fille

J'ai récemment réalisé au détour d'une lecture sur l'éducation anti sexiste que la préférence d'un genre ou d'un autre pour ses enfants était très mal vue en Finlande et qu'en France on avait des attentes qui frôlent l'indécence en la matière.

Damn ! Je l'attendais pas celle là moi j'ai toujours cru que c'était parfaitement légitime d'avoir une préférence et je n'avais jamais réfléchi à ces attentes qui oui quand on y réfléchi deux secondes sont effectivement sexistes.

J'ai grandi dans une famille où "on préférait les garçons" du côté paternel et où les femmes étaient les fortes têtes du côté maternel.

J'ai grandi dans l'idée qu'avoir un garçon c'était nul et qu'avoir des filles c'était le graal.

Mais mon expérience de la maternité m'a enseigné tout l'inverse et j'ai depuis beaucoup questionné l'idée qu'il était normal d'avoir des préférences de genre pour un enfant à naître.

Lire la suite...

Premiers mots

Est-ce que vous pensez que les premières choses qu'on dit a un impact sur le futur ?

  • Les premiers mots qu'on prononce dans ce monde ont-ils un sens ?
  • Les premiers mots qu'on dit à quelqu'un influent-ils notre relation future ?

J'ai attendu avec tellement d'impatience le premier mot de mon fils que je me suis interrogée sur la question.

J'ai longtemps pensé que son premier mot serait "maman" après tout WHAT ELSE ??

Mais non, son premier mot n'a pas été "maman"...

...et son premier mot m'a étonnée.

Depuis je me demande si ce premier mot en dit long sur sa personnalité ou si c'est juste un pur hasard.

Parfois mon côté romantique se prend à croire que les choses sont écrites et… Lire la suite...

“Le plus beau jour de ta vie”

Je n'ai jamais cru au Prince charmant, ou cru qu'un mariage c'était le plus beau jour de sa vie.

Par contre, pendant toute ma grossesse j'ai cru que le jour de mon accouchement je ferais la plus grande rencontre de mon existence, que ce serait beau, émouvant, tendre...

Mais ça n'a été rien de tout ça.

S'il y a un souvenir très vivace que j'ai de ce jour c'est la souffrance pshychologique que j'ai eue pendant et après l'accouchement.

La douleur physique je l'ai oubliée, mais cette douleur là dans mon coeur, elle prend son temps pour guérir.

C'est un post que j'ai mis du temps à écrire car j'ai beau avoir raconté pas mal de choses sur mon compte instagram ou dans le podcast Bliss Stories je n'ai pas parlé de certaines pensées intrusives et des sentiments ambivalents que j'ai pu avoir à ce moment de ma vie.

Lire la suite...